Inondations: les évacuations se poursuivent dans l'est de l'Allemagne

Plusieurs localités de l'est de l'Allemagne menacées par la crue de l'Elbe ainsi qu'un hôpital ont été évacuées ces dernières 24 heures alors que le niveau du fleuve continuait de monter samedi matin, selon les autorités.

Dans la région de Saxe-Anhalt, quelque 8.000 habitants de la localité de Susigke, sur les bords de l'Elbe ont été évacués à cause d'une voie d'eau dans la digue, a indiqué Pia Leson, porte-parole de la cellule de crise.

A Grossrosenburg, une commune au confluent de l'Elbe et de la rivière Saale, les habitants ont été appelé à quitter immédiatement leurs logements, menacés par la crue de l'Elbe dont le niveau continuait de monter "de deux centimètres toutes les deux heures", a-t-elle précisé.

Quelque 4.500 soldats aidés de milliers de volontaires étaient à pied d'oeuvre pour consolider les digues notamment à Bitterfeld, Magdeburg.

Un hôpital a été évacué dans la ville de Bitterfeld, menacée par la rupture d'une digue, tandis qu'à Madgebourg où des routes se trouvaient sous les eaux, les autorités ont procédé à l'évacuation de plusieurs cliniques pour personnes âgées.

La situation restait "très tendue" à Mülhberg, dans la région du Brandebourg (est), selon Ines Filohn, une porte-parole de la police régionale.

Cette localité sur les bords de l'Elbe a reçu ces dernières 24 heures des renforts en effectifs militaires. En dépit d'un épais brouillard, quelque 250 soldats aidés de 650 volontaires ont achevé à l'aube la construction en urgence d'une route pour acheminer des matériaux vers un champ d'un demi kilomètre de long jouxtant une digue. "Des centaines de poids lourds roulent actuellement sur cette route pour acheminer du gravier" destiné à soutenir la digue, a-t-elle expliqué.

La quasi-totalité des 4.000 habitants de ce village qui comprend de nombreuses exploitations agricoles avaient été évacués mercredi et jeudi vers des centres d'accueil. "Il nous faut protéger les digues coûte que coûte", a indiqué Wolfgang Brandt un porte-parole de la cellule de crise de la région du Brandebourg.

Source : AFP