Collège de Mur-de-Barrez: l'énergie, une matière au programme de la rentrée

  • Les membres du club des entrepreneurs savourent les fruits de deux années de collaboration.
    Les membres du club des entrepreneurs savourent les fruits de deux années de collaboration. OC/CP
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Olivier Courtil

Face à la pénurie de cadres dans les secteurs de l'énergie, un club entreprises a vu le jour hier par le biais d’une association réunissant divers partenaires tels qu’EDF, RTE, etc. pour ouvrir à la rentrée au collège de Mur-de-Barrez, une formation sur les métiers de l’énergie.

Face à la pénurie de cadres dans les secteurs de l'énergie,  un club entreprises a vu le jour hier par le biais d’une association réunissant divers partenaires tels qu’EDF, RTE, etc. pour ouvrir à la rentrée au collège de Mur-de-Barrez, une formation sur les métiers de l’énergie.  

Assurer les effectifs 

"C’est un grand pas en avant pour lier le monde de l’éducation à la vie active", a résumé hier Christian Patoz, directeur académique des services de l’Éducation nationale (Dasen), lors de la signature dans ses locaux de la création de l’association Club entreprises métiers études énergies (CEM2E) au collège du Carladez. Deux ans de collaboration entre les différents partenaires (EDF, RTE, conseil général, Éducation nationale, etc.) ont été nécessaires pour aboutir à ce dispositif innovant, lancé par Daniel Tarrisse, conseiller général du Carladez, et Vincent Rey, principal du collège. Ce dernier ne cache pas le double objectif que revêt ce club entreprises: répondre à la pénurie de cadres, mais aussi poursuivre le redressement en terme d’effectifs de l’établissement. Avec 112 collégiens cette année, le principal table sur 120 élèves l’an prochain et 140 à moyen terme en s’appuyant sur l’ouverture à la rentrée de cette formation aux 6e et 5e, sans oublier d’autres singularité de cet établissement.

"Susciter l’envie"

Concrètement, quatre heures hebdomadaires seront proposés les après-midis pour prendre part à des ateliers et visiter des entreprises. Pour ce faire, le club entreprises apporte la logistique et son carnet d’adresses. "Si on arrive à susciter une envie chez certains élèves, c’est gagné", a confié Vincent Rey. Et Jean-Michel Julita, inspecteur Éducation nationale à l’information et la formation (IEN-IO), d’ajouter sur ce point: "Notre intérêt est d’introduire des spécialités, d’amener les jeunes vers des études supérieures". Un intérêt similaire pour les entreprises associées, en quête de matière grise. "Nous sommes très heureux d’y être associés et préoccupés au quotidien pour maintenir les jeunes sur le territoire avec nos ouvrages. C’est tout l’enjeu d’expliquer les formations et montrer les diplômes proposés", a conclu Bruno Magimel, directeur Midi-Pyrénées EDF.

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