Decazeville met la pluralité à l'honneur avec le 11e Mescladis

Puisque le beau temps est annoncé, c’est sur la place Decazes à Decazeville que se déroulera samedi 29 juin le nouvel opus de cette manifestation culturelle et festive portée par Mescladis et 2KZ. Au cours de l’après-midi, outre la présence de nombreux stands, le débat public "à même la place" sera consacré "à la pluralité de la France, vue de Mayotte", avec les présences notamment du sociolinguiste Foued Laroussi, spécialiste de Mayotte, et Michel Alessio, responsable de la mission "Langues de France".

Demandez le programme

Après l’apéro musclé, et la pause repas où sera proposée une multitude de spécialités exotiques, la grande scène accueillera la partie musicale articulée autour de trois groupes.

• Moussu T e leis jovents: inventeurs d’une musique et d’une chanson marseillaise à partir des brassages qu’a connus la ville dans les années trente (jazz, blues apportés par les Noirs américains, diverses influences méditerranéennes, vieux fond provençal) et les tendances actuelles qui pulsent du côté de la grande phocéenne et de sa petite voisine la Ciotat d’où le groupe est issu. Et quand on sait que le chanteur et le guitariste sont aussi ceux du Massilia Sound System, on comprend mieux l’esprit (ici) qu’il y a derrière tout ça.

 

• Alice Francis: une super-chanteuse venue d’Allemagne avec son Band et qui se propose de faire danser le monde entier au son de l’électro-swing: style prometteur mêlant l’esthétique et les rythmes des années 1920-30 avec les beats les plus actuels. Donc, l’ambiance des boîtes de jazz des années folles, à Berlin ou ailleurs, une voix et une plastique que le public n’oubliera pas de sitôt, un style de teuf tout nouveau dont Alice est l’égérie… À ne pas louper pour une de ses premières dates en France.

 

• M’Parano: groupe de 17 musiciens, chanteurs, danseurs de Mayotte, pour faire vibrer les gens au son de la tradition mahoraise la plus enracinée. La découverte d’une culture à la fois lointaine et toute proche par le nombre de concitoyens mahorais vivant ici et qui l’ont emmenée avec eux. À noter encore la présence d’une chanteuse turque chantant en kurde, ou inversement... Mescladis a souvent le don de rapprocher ce et ceux que l’on n’imaginerait même pas.