Larzac : les gendarmes mettent fin à la rave party
La rave party qui avait débuté vendredi soir près de l'A75 sur le plateau du Larzac, a réuni plusieurs centaines de visiteurs avant de s'interrompre, sans heurt, dimanche après-midi.
Comme ils s’y étaient engagés, les organisateurs de la rave sauvage qui a débuté vendredi soir sur le Larzac, près du rond-point des Places et l’A75, ont coupé le son dimanche vers midi, et les quelque 400 "teufeurs" qui ont pris part à la soirée de samedi ont évacué le site, petit à petit, sous la surveillance des gendarmes. Lesquels ont dû, selon la préfecture, en immobiliser certains parmi les plus fatigués, le temps qu’ils retrouvent toutes leurs capacités. Quelques procédures pour défaut de papiers ont également été dressées. La plupart des participants se présentant spontanément au contrôle avant de reprendre la route, a indiqué la secrétaire générale de la préfecture Christine Lenglet, qui note que la baisse du volume sonore a été respectée et "appréciée" par les plus proches riverains, à L’Hospitalet.
L'organisateur assume
Une contravention devrait néanmoins être adressée à l’organisateur identifié, et l’État, propriétaire du délaissé d’autoroute où la rave a eu lieu, pourrait porter plainte après en avoir fait l’état des lieux. Bruno, la quarantaine, est l’un des organisateurs héraultais de la rave. "J’assume être “organisateur” puisque je suis à l’origine du projet avec quelques amis, dit-il, mais c’est un collectif". Il a "négocié" avec les forces de l’ordre le retrait des plus gros murs de son et le départ à midi hier, en échange d’une relative bienveillance...
Cette rave, qu’il dit être "privée" et à laquelle il attendait 1
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