Le Royal Aubrac toujours à la recherche de financements

  • Le Royal Aubrac propose toujours 60 chambres avec restaurant, spa et espace affaire.
    Le Royal Aubrac propose toujours 60 chambres avec restaurant, spa et espace affaire. CP
  • Le Royal Aubrac toujours à la recherche de financements
    Le Royal Aubrac toujours à la recherche de financements
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Olivier Courtil

Bientôt cinq ans que le Royal Aubrac a été repris par Roger Cousty pour un million d’euros. S’il ne s’est pas encore posé la question, ce dernier ne ferme pas la porte à un possible repreneur. 

Le temps passe et n’arrange rien à l’affaire pour le Royal Aubrac. Le colosse au pied (et à la toiture) d’argile se désespère face à la situation de statu quo. "Bien sûr que je déplore cette situation mais personne n’est intéressée", dit Roger Cousty qui a repris en décembre 2008 l’ancien centre de vacances de la Fédération des œuvres laïques (Fol) en proie à de graves difficultés financières. Son projet d’hôtel de luxe avec spa, piscine en lien avec la nature, semble même s’éloigner au fil des années.

Dans l'attente de 6 millions d'euros

"Je n’ai pas cherché de repreneur ni reçu des contacts mais un jour il faudra se poser la bonne question. Rien n’est fait mais tout est envisageable, tout se regarde", poursuit Roger Cousty dont la seule solution aujourd’hui serait d’obtenir… six millions d’euros. Vu la conjoncture, le projet paraît chimérique. Un triste constat partagé notamment par André Valadier, à la tête de l’association d’émergence du parc naturel régional de l’Aubrac. "Je considère que le Royal est un patrimoine mais il faudrait que des conditions soient remplies. Le propriétaire connaît des obstacles financiers avec des dépenses imprévues comme pour la toiture et la période est mal tombée par rapport aux aides publiques". Mais jeter l’opprobre sur Roger Cousty serait malvenu, comme le rappelle André Valadier, "il n’y avait pas beaucoup de repreneurs potentiels à l’époque et Christian Valette n’avait pas essayé d’entrer en compétition".

Roger Cousty n'a aucun regret

À défaut de faire revivre le Royal, Roger Cousty aura enlevé une belle épine du pied à la Fol. Mais il confie "ne pas regretter du tout de l’avoir acheté". Ce qui n’est pas le cas de Jean-Claude Fontanier, maire et conseiller général de St-Chély-d’Aubrac, qui disait encore dans nos colonnes en début d’année: "J’ai toujours regretté que la Fol n’ait pas vendu à Christian Valette". On comprend alors pourquoi Roger Cousty ne reçoit que peu (aucune ?) aide, au moins morale, de personnes (élus compris) se tenant au courant de la situation. Bien qu’étant privé, le Royal a permis à des familles Aveyronnaises de grandir pendant des générations, il serait bon de ne pas le laisser tomber. Fermé depuis 2006, l'établissement a atteint ses sept ans de réflexion… Sur le site internet du Royal Aubrac, le projet de 60 chambres avec restaurant, spa et espace d’affaire est toujours d’actualité, jusqu’à quand ?

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