Municipales 2014 : le point du côté de Rignac

Sur les huit maires que compte le canton de Rignac, deux ne repartent pas et deux autres se posent franchement la question d’une nouvelle candidature aux prochaines municipales.

Belcastel: Claude Cayla cède sa place
Élu depuis 1983, le premier magistrat cède sa place sans état d’âme. "Place aux jeunes", lance sans ambages Claude Cayla, qui cumule 31 ans de mandats de maire (sur cinq mandatures) et 12 ans de conseiller, sans compter la présidence à l’association départementale des Plus beaux villages de France, qui occupe quelque peu l’édile, également vice-président national de cette même association.
Mais à 72 ans, Claude Cayla ne s’inquiète pas car la relève est assurée: "Il y a de l’ambition et je souhaite que le plus capable prenne la place, mais il faut rester vigilant et protéger les intérêts du village." Pour veiller justement aux intérêts de cette commune, trois colistiers (sur onze) de l’actuelle équipe belcastéloise vont poursuivre l’aventure municipale, le 23 mars prochain.

Escandolières: Jean-Pierre Marty jette l’éponge
Le maire de la petite commune de 219 habitants n’a pas encore annoncé officiellement la nouvelle à son équipe, mais ce qui est sûr, c’est qu’il ne repartira pas.
Né en 1947 à Bournazel, le premier magistrat, au bilan plus que satisfaisant, cumule 37ans de mandature (dont 24 ans comme maire). Élu pour la première fois maire en 1977, Jean-Pierre Marty a consacré 31 ans au service de la commune. Mais plus que l’usure, l’ambiance du dernier mandat a sans doute fini par persuader Jean-Pierre Marty de jeter l’éponge.
L’élu garde en effet un goût amer des dernières élections. "Au lendemain de l’élection de 2008, où nous sommes passés de justesse avec 97 voix au premier tour, on s’est vu assignés au tribunal administratif par l’opposition", se souvient l’élu. L’affaire qui est allée jusqu’au conseil administratif a laissé des traces dans le village. Pas sûr donc qu’il y ait deux listes pour les prochaines élections.
Qui prendra la relève ? Si Jean-Pierre Marty a bien un nom en tête et une préférence, il ne souhaite pas le dévoiler pour l’instant, car il comprend "que cette personne ne veuille pas partir. C’est très difficile aujourd’hui d’être maire car on manque de moyens et on croule sous le travail", explique le maire qui ne dispose que d’une secrétaire 15 heures par semaine et d’un cantonnier à mi- temps.

Anglars-Saint-Félix: Dominique Rouquette hésite
"Ce n’est pas sûr que je reparte, la commune prend de plus en plus d’importance et nous avons de plus en plus de tâches à accomplir et de moins en moins de moyens", explique Dominique Rouquette. Cet agriculteur de profession a été élu en 2005, après le décès de Raymond Bastide. Aujourd’hui, il hésite à repartir pour un deuxième mandat, sauf si "je me sens du soutien, dans ce cas-là je continuerai", ajoute l’élu d’Aglars-Saint-Félix.

Bournazel: Gilles Bousquet laisserait sa place à un bon candidat
Gilles Bousquet, élu en juin 2010, suite à la démission de Claude Paulhe pour des raisons de santé, pense "laisser ma place sans problème si quelqu"un veut partir. Mais franchement, je ne sais pas encore si je repars".

Mayran: Pour Yves Mazars, il est trop tôt pour se déterminer
Conseiller municipal depuis 1983 et maire de Mayran depuis 2008, Yves Mazars dit attendre "la fin de l’année pour en parler avec mes collaborateurs et les autres élus".

Goutrens: Alain Laporte y pense en se rasant
"On verra ça en janvier", lance Alain Laporte, le maire de Goutrens, élu en 2008.
Un maire qui se dit "heureux d’avoir travaillé avec des personnes qui ont donné de leur temps", avant de lâcher: "Quelle que soit la personne qui y aille, il faut qu’elle soit très présente. Quant à moi, si je ne me représente pas, je vous le dirai..."

Rignac: Jean-Marc Calvet, ne fait pas de mystère
Le maire de Rignac, élu depuis 2001 ne fait aucun mystère quant à sa candidature, à la prochaine élection. "Je ne suis pas encore officiellement candidat. Mais tout le monde me dit qu’on a une bonne équipe et de bons projets..."
Jean-Marc Calvet ira donc se battre pour décrocher un troisième mandat, avec une équipe renouvelée, mais toujours "sans étiquette et dans le rassemblement".

Auzits: Jean-Louis Francès peut-être
Si beaucoup disent qu’il repartirait pour un deuxième mandat, rien n’est sûr pour l’instant. Il faut patienter jusqu’à la fin de l’année pour le savoir... Jean-Louis Francès n'a pu être joint pour le moment.