Football : le RAF à Martigues pour rompre la malédiction

  • En mai, Martigues battait Lorthioir et le Raf à Paul-Lignon (1-0)...
    En mai, Martigues battait Lorthioir et le Raf à Paul-Lignon (1-0)... Archives JLB
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Maxime Raynaud

12e journée. Rodez se déplace ce soir (18 heures) à Martigues, une équipe qu’il n’a plus battu depuis 1991 et neuf matches. Mais qu’il paraît en mesure de vaincre aujourd’hui.

Entre Martigues et Rodez, c’est une histoire d’amour qui finit mal en général. Mais toujours pour le second. Depuis 1991, rien n’y fait. Neuf fois les Ruthénois ont essayé et neuf fois ils ont échoué. Invariablement, c’est toujours la même fin. Sauf que ce soir (18 heures), le Rodez Aveyron football version 2013-14 paraît en mesure de stopper la malédiction. Le succès 2-1 acquis samedi dernier face à des Cannois alors invaincus loin de la Croisette lui donne en tout cas de l’espoir.

Renverser les statistiques

"J’espère qu’on va continuer à renverser les statistiques", glissait ainsi dans un sourire Franck Plenecassagne, jeudi. Car l’entraîneur aveyronnais sait pertinemment que les chiffres ne sont justement que des chiffres. Quand bien même les souvenirs des deux défaites (3-1 à Martigues, 1-0 à Paul-Lignon) de l’exercice précédent, dont le premier en Provence avait laissé ses hommes à neuf, sont bien vivaces. Ils restent bien loin de la vérité du terrain.

Et à ce jeu, le Raf a des arguments à faire valoir. De plus en plus selon son coach. "Depuis le déplacement à Consolat (défaite 3-1, 4e journée), le dernier où on a dû affronter une équipe de haut de tableau, il s’est passé beaucoup de choses, veut-il croire. Et notamment ce match face à Cannes au cours duquel, pour la première fois, on a affiché de la maîtrise face à un “gros”. On va à Martigues dans des dispositions bien différentes qu’il y a quelque temps."

Au bout, la 1re place?

 Il vaut mieux au regard du classement. Car les «sang et or» martégaux, actuels 5es, font office de favoris de ce championnat et de candidats autoproclamés à l’accession. Même si, comme le constate Plenecassagne au regard des résultats, "c’est soit très bon soit très mauvais". Reste à savoir désormais sous quel visage se présenteront les hommes du bouillant Vannuchi, diminués et déjà battus à deux reprises cette saison dans leur stade Francis-Turcan et tenus en échec la semaine dernière par Pau (1-1).

Sans Rascle, ni Bardy

Les Ruthénois de Laborde et de Faviana, a priori titulaires ce soir en lieu et place de Rascle (blessé) et de Bardy (suspendu), sont quoi qu’il advienne face à un défi: avec ce nouveau choc en l’espace d’une semaine, ils ont l’occasion de démontrer encore un peu plus qu’ils ne sont pas dauphins par hasard. Et qu’ils grandissent semaine après semaine. "Ce sont des matches où on voit si on continue à gagner en maturité", résume le technicien. Avant de recevoir coup sur coup Pau et Nice II, stopper la malédiction martégale n’a jamais paru aussi intéressant. Sans compter qu’au bout, il pourrait aussi y avoir la 1re place du groupe C.

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