Début de la "marche pour une révolution fiscale" du Front de gauche à Paris
Plusieurs milliers de manifestants participant à une marche pour "une révolution fiscale" organisée par le Front de gauche ont commencé à défiler dimanche à Paris, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Les manifestants, brandissant fanions aux couleurs du Parti de gauche, du PCF, ou du Front de gauche, et pour certains d'entre eux des balais, sont partis peu après 14H00 en rangs serrés de la place d'Italie, en direction du ministère des Finances à Bercy.
En tête de cortège, derrière une banderole proclamant "Contre l'injustice fiscale, taxer le capital, non à l'augmentation de la TVA", se tiennent côte à côte les co-présidents du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard, le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, ainsi que notamment Clémentine Autain, responsable d'une autre composante du Front de gauche.
Le Nouveau parti capitaliste (NPA) d'Olivier Besancenot et Lutte ouvrière (LO), avec son ancienne candidate à la présidentielle, Nathalie Artaud, participent aussi au défilé.
"Nous sommes des gens de gauche, nous sommes des partageux, et ça nous fait mal au coeur de voir, nous qui nous sommes toujours battus pour l'égalité, qu'on soit en quelque sorte marginalisés, et que des gens qui défendent des intérêts particuliers occupent tout le terrain", a dit M. Mélenchon à TF1, peu avant le départ de la manifestation. Il faisait allusion aux Bonnets rouges qui ont défilé samedi à Carhaix (Finistère).
Le co-président de gauche a critiqué le Crédit impôt compétitivité emploi (CICE) consistant à "aller encore donner 20 milliards d'euros aux grandes entreprises".
"Comme on faisait campagne contre le report de l'âge de la retraite, pour combattre la finance et que M.Sarkozy incarnait tout ça, on a fait tout ce qu'il fallait pour le sortir. Maintenant il faut sortir le suivant !", a-t-il dit en parlant de François Hollande, en appelant à "battre les listes gouvernementales" aux élections municipales et européennes de 2014.
Pierre Laurent, sans faire allusion aux municipales, a estimé qu'il fallait "construire une solution de gauche, une solution juste". "Nous discutons tous les jours sur les marchés, au porte à porte dans nos cités, avec des électeurs qui ont voté écologiste, qui ont voté socialiste et qui ne se reconnaissent absolument pas dans les choix du gouvernement actuel", a-t-il souligné.
Source : AFP
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