Municipales à Rodez : le Collectif citoyen se lance dans la course

Alors que la liste est en cours de constitution et ne sera complète qu'à la mi-janvier, le Collectif citoyen sera bien présent en mars pour les élections municipales. "Il n’y a pas de tête de liste désignée. Nous fonctionnons avec un quatuor de porte-parole", plaide Bruno Berardi, élu écologiste de la majorité municipale sortante.

Participation citoyenne en fil rouge

Crée il y a un an, le choix du Collectif citoyen de se lancer dans la bataille des municipales, ne faisait presque plus de doute ces dernières semaines. La confirmation est venue samedi matin lors une conférence de presse. Et pour ce groupe de réflexion qui fédère aujourd’hui une centaine de personnes, la création d’une liste, où la "participation citoyenne" sera le fil rouge assumé d’une politique municipale différente qui s’appuiera sur un travail "collectif", plutôt que sur un "chef qui décide seul pour des élus cantonner à suivre la ligne".

Une candidature, quatre axes 

"La genèse de notre démarche passe par l’échange, la participation et l’écoute des personnes qui viennent d’horizons très différents", confirme Claudine Bonhomme, autre élue municipale de la majorité sortante. D’ores et déjà, quatre axes ont été définis: la réappropriation de la vie de la cité; un projet vers et avec les générations futures; le rééquilibrage entre l’économie locale et un vrai service public municipal; un fonctionnement autre des collectivités avec la question de connaître le rôle de Rodez dans l’agglomération et de l’agglomération envers le Ruthénois, pour (re)donner du sens au lien rural-urbain.

"Remettre de l'éthique"

"Nous souhaitons investir dans un autre fonctionnement municipal avec une politique participative et une transparence sur les dossiers en cours. Nous voulons remettre de l’éthique avec des élus respectueux de la parole donnée et des citoyens." Une philosophie politique passant parla multiplication de commissions mixtes sur des dossiers importants, la revitalisation des comités de quartier ou la création d’un conseil participatif. Même si, comme le reconnaît le collectif, "un mandat ne suffira pas à véritablement installer cette participation citoyenne. Il faut l’envisager sur deux ou trois mandats".