Assises de l'Aveyron : Marc Féral reconnaît les faits et la préméditation

Cet après-midi s'est ouvert à Rodez, le procès de Marc Féral, l'ancien directeur de la discothèque baraquevilloise Le Rétro, accusé d’avoir assassiné Jean-Paul Chardenoux, en août 2010.

Marc Féral reconnaît les faits comme la préméditation

A l'occasion de cette première journée d'assises durant laquelle l'accusé a reconnu les faits comme la préméditation, les juges sont revenus sur "le dossier Noguère". Le militaire qui avait disparu sur l’Aubrac en décembre 2009, et dont la dépouille a été retrouvée en avril 2010, entretenait, en effet, une liaison avec l'ex-compagne de Marc Féral.

"Ne pas tomber dans le fantasme judiciaire"

Lors des investigations liées au crime d’Espalion, il apparaissait que l’accusé, au début de sa relation avec cette femme, aurait proféré des menaces de mort à l’encontre du gendarme. À l’idée que ce dossier soit évoqué lors du procès, l'avocat de Marc Féral, Me Abratkiewicz, avait déjà déclaré que si "Marc Féral doit assumer le geste qu’il a commis (...), on ne peut verser dans le fantasme judiciaire".

Le "dossier Noguère" définitivement classé

Dans le cadre de l’enquête menée depuis Nîmes, l'accusé "a été entendu comme simple témoin, durant deux heures", précise Me Abratkievitch. "Et le juge d’instruction lui a dit : Au revoir, M. Féral. Je ne vous reverrai plus”. 

En effet, comme l'a rappelé aujourd'hui le président Cayrol, "le dossier a été définitivement classé par le juge d'instruction de Nîmes, le 11 décembre 2013."