Sabrina Viguier : «C’est une chance de voir autre chose »

  • A 33 ans, Sabrina Viguier quitte l'Olympique lyonnais pour rejoindre Göteborg, autre grosse cylindrée du foot féminin en Europe.
    A 33 ans, Sabrina Viguier quitte l'Olympique lyonnais pour rejoindre Göteborg, autre grosse cylindrée du foot féminin en Europe. JLB
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Mathieu Roualdés

Transfert. A 33 ans, la Laissagaise, Sabrina Viguier qui évoluait à Lyon a décidé de quitter la capitale des Gones pour Göteborg en Suède, une référence du football féminin européen.  

Dans la discrétion qui la caractérise, l’Aveyronnaise a quitté Lyon, où elle était arrivée en 2010, pour vivre sa première expérience à l’étranger. Elle a atterri à Göteborg, en Suède, lundi. Un championnat qu’elle a désormais hâte de découvrir du haut de ses 33 ans.  

Vous avez atterri lundi à Göteborg. Quelles sont vos premières impressions ?

J’ai été très bien reçue. C’est une belle ville et en plus, il fait très beau. Que demander de mieux Ce transfert a étonné de nombreuses personnes.

Pourquoi avoir fait le choix de la Suède à 33 ans ?

J’ai eu cette opportunité de partir et vu que je ne jouais plus trop à Lyon, j’ai dit pourquoi pas. Cela faisait un moment que je souhaitais avoir une expérience à l’étranger. Je n’ai plus grand-chose à perdre maintenant. Ça ne peut être que positif.

Partir dans l’inconnu, cela ne vous a-t-il pas fait peur ?

Non, car sur le plan personnel, c’est également une chance de voir autre chose que la France. Puis, avec Lyon, j’avais déjà l’habitude de partir un peu partout... Je suis assez indépendante.

Lyon n’a-t-il pas freiné votre départ ?

Non, le club a été compréhensif envers moi. Même si j’étais en contrat jusqu’en juin à l’OL, je devais partir de suite car le championnat débute le 13 avril.

Que connaissez-vous de votre nouvelle équipe ?

Elle a terminé quatrième du championnat la saison dernière. Je ne pense pas qu’elle soit meilleure que Lyon, qui est tout de même la référence en Europe. Après, les objectifs sont de remporter le titre si j’ai bien compris ce qu’on m’a dit (rires). Le championnat de Suède est homogène et il sera davantage athlétique qu’en France.

Avez-vous déjà débuté les entraînements ?

Oui et cela s’est très bien passé. Mes coéquipières ont l’air sympathiques. Les installations sont bonnes. On a déjà fait beaucoup de musculation. C’est différent de la France.

Vous avez joué votre dernier match sous les couleurs lyonnaises à Rodez dimanche (2-1), un signe du destin...

Je m’en souviendrais longtemps de ce match vu son dénouement (les Lyonnaises ont gagné sur un penalty dans les arrêts de jeu, NDLR) ! J’étais contente car il y avait ma famille et pour mon dernier match avant mon départ, c’était très particulier. C’était vraiment le destin...

Vous avez fait le choix de la Suède. Et terminer votre carrière à Rodez, cela ne vous dit pas ?

Il ne faut jamais dire jamais mais je ne me suis jamais projetée à Rodez. Je ne sais pas si je pourrais jouer ailleurs qu’à Lyon en France. Je vous avouerai que je n’ai jamais pensé jouer à Rodez.

Prête à apprendre le suédois ?

Je débute les cours demain (aujourd’hui) !

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