La Véloroute de la Vallée du Lot entre dans le vif du sujet

Une procédure d’enquête publique a été ouverte pour les habitants des communes intéressées par le projet de Véloroute-Voie verte, un itinéraire de circulation douce «Au fil du Lot» entre Bouillac et Grand-Vabre, porté par la communauté de communes de la Vallée du Lot (CCVL). 

Ce tronçon de 32 kilomètres constituera un linéaire supplémentaire qui viendra s’ajouter aux 160 km déjà existants entre Aiguillon et Cahors, sachant qu’à terme le souhait de ses promoteurs est de proposer un itinéraire de 540 km de long entre Aiguillon et les sources du Lot. "Ce projet n’est pas né ici, précise Jean-Claude Couchet, président de la CCVL, mais il constitue selon nous un produit touristique connexe à la remise en navigabilité de la rivière Lot. C’est pourquoi nous le portons".

Privilégier le consensus

Le linéaire intéresse quelque 300 parcelles et 130 propriétaires. D’ores et déjà, 70 d’entre eux ont manifesté leur accord et ont fait don des parcelles en question, d’autres sont d’accord et devraient le confirmer prochainement.

"Il reste encore des indécis, voire des opposants au projet, notamment sur la commune de Livinhac, mais on ne désespère pas d’arriver à un très large consensus pour ne pas bloquer le projet et éviter de passer en force", explique Julien Savary, vice président de l’association «Deux pieds Deux roues», et responsable régional de la délégation Midi-Pyrénées de l’AF3V (association française pour le développement des Véloroutes et Voies Vertes) venu déposer ès qualités l’avis de l’association sur le cahier d’enquête publique. 

"Partout ou des tracés alternatifs seront possibles, on tâchera d’éviter le blocage car tout atermoiement de quelque nature qu’il soit viendrait pénaliser la mise en œuvre de ce projet" poursuit-il.

Globalement, Julien Savary est plutôt très en phase avec le projet tel qu’il a été déposé. Les observations qu’il a émises lundi concernent pour la plupart d’entre elles les équipements sécuritaires (pose de plots, de chicanes ou de limiteurs de vitesse) qu’il conviendra de mettre en œuvre pour interdire la circulation des véhicules ou pour faire cohabiter intelligemment et sans danger les cyclistes et les automobilistes.