"Dansez concitoyens": soleil et grosse affluence à la 16e Techno Parade

  • La 16e Techno Parade avec son défilé d'impressionnants "sounds systems" réunit plus de 350.000 participants à Paris le 13 septembre 2014
    La 16e Techno Parade avec son défilé d'impressionnants "sounds systems" réunit plus de 350.000 participants à Paris le 13 septembre 2014 AFP - Thomas Samson
  • La 16e Techno Parade avec son défilé d'impressionnants "sounds systems" réunit plus de 350.000 participants à Paris le 13 septembre 2014
    La 16e Techno Parade avec son défilé d'impressionnants "sounds systems" réunit plus de 350.000 participants à Paris le 13 septembre 2014 AFP - Thomas Samson
  • La 16e Techno Parade avec son défilé d'impressionnants "sounds systems" réunit plus de 350.000 participants à Paris le 13 septembre 2014
    La 16e Techno Parade avec son défilé d'impressionnants "sounds systems" réunit plus de 350.000 participants à Paris le 13 septembre 2014 AFP - Thomas Samson
Publié le
Centre Presse Aveyron

Plus de 350.000 participants, "l'une des meilleures fréquentations", selon les organisateurs : sous un soleil radieux et avec une foule compacte, la 16e Techno Parade avec son défilé d'impressionnants "sounds systems" a battu le pavé parisien, samedi, sur 3 km, de la Nation à Bastille en passant par République,

La Préfecture de police n'a pas communiqué de chiffre de participation, la comptabilisation n'étant pas opéré pour les événements festifs.

Après l'annulation "inquiétante" de plusieurs événements techno ces derniers mois, cette édition avait été placée sous le signe de la lutte "contre le retour de la diabolisation", selon l'association organisatrice Technopol pour la reconnaissance et la promotion des musiques électroniques.

Il est nécessaire de "lutter contre les préjugés qui ressurgissent contre ce mouvement musical", a confié Tommy Vaudecrane, président de l'association.

Pour donner le coup d'envoi de la marche, en début d'après midi, une version revisitée de la Marseillaise s'est élevée place de la Nation : "Allons enfants de la party/Le jour de foire est arrivé/Entre nous, c'est fun, c'est happy/Rien de grave contre quoi s'élever/Entendez-vous dans nos campagnes/Frémir ceux qui ne comprennent pas/Et décident juste avant la fiesta/De frustrer les Djs et leurs fans/Dansez concitoyens ! Formez vos bataillons/Dansons, dansons, qu'un son bien pur/S'élève de nos sillons!".

Escortés par des dizaines de milliers de jeunes, souvent les cheveux colorés ou portant des costumes de héros de jeux vidéo, les dix chars, vitrines des différentes technos, avec la scène électronique vietnamienne en invitée principale, ont traversé cinq arrondissements. "Un parcours idéal traversant trois haut-lieux parisiens de protestation (Nation, République, Bastille)", se sont félicités les organisateurs.

Le kuduro, mélange de musiques traditionnelles africaines et de techno, a été également à l'honneur avec le premier char africain, les organisateurs de la Techno Parade défendant "la diversité et pas seulement les Djs stars qui passent à la radio".

"La Techno Parade a été créée en 1998 car il fallait en finir avec l'excommunication de la techno. Le pari paraissait gagné partout en France et voici que depuis quelques mois ressurgissent ici ou là des interdictions et des empêchements venant de diverses municipalités, de toutes tendances", a dit à l'AFP l'ancien ministre Jack Lang, à l'origine de la marche pour la défense des musiques électroniques.

"Les élus qui interdisent les concerts techno sont habités par des clichés et des a priori (...) Peu de musiques créent un lien humain aussi aisé et direct", a estimé M. Lang.

Retenue par d'autres engagements, la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, avait souhaité sur son compte Twitter "une bonne Techno Parade à tous les amateurs de culture électronique".

Organisée dans la foulée samedi soir aux Docks de Paris, la fête officielle la Techno Parade a échappé de justesse à une annulation grâce à une décision de justice en référé en faveur des organisateurs, contre l'avis des gestionnaires des lieux, une filiale de la Caisse de dépôts et consignations.

Site de la "Paris Electronic Week"

Source : AFP

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