Victor sera jugé en février 2015

  • Interpellé le 30 mai 2014, en marge de l'inauguration du musée Soulages à Rodez, le jeune technicien lumière de 21 ans sera jugé en févier 2015.
    Interpellé le 30 mai 2014, en marge de l'inauguration du musée Soulages à Rodez, le jeune technicien lumière de 21 ans sera jugé en févier 2015. JB
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Centre Presse Aveyron

Procès. Un «comité de soutien aux inculpés du dialogue social » a été créé par les organisateurs de la manifestation du 30 mai dernier, au cours de laquelle Victor Pollet-Villard a été interpellé. Il promet d’être actif.

Trois mois après les faits de violence, sur deux personnes dépositaires de l’autorité publique, qui lui sont reprochés (notre précédente édition), Victor Pollet-Villard s’est retrouvé, hier matin, à la barre du tribunal correctionnel de Rodez. Le jeune technicien lumière de 21 ans du Sud-Aveyron est ressorti de la salle d’audience quelques minutes plus tard. Après avoir demandé le report de son procès en l’absence de son avocat toulousain, maître Julien Brel.

« Une audience nationale »

L’affaire a finalement été renvoyée au 17 février 2015, à 10 heures, après un joli lapsus de la juge, Sylvie Rouane qui a fait sourire toute la salle: "Retenez bien la date, car vous n’aurez pas de nouvelle condamnation, euh, pardon, de nouvelle convocation..." Comme prévu, Victor n’était pas venu seul. Plusieurs intermittents du spectacle ainsi que quelques syndicalistes lui ont manifesté leur soutien.

Un comité de soutien aux inculpés du dialogue social a d’ailleurs été constitué. Il regroupe une centaine de personnes émanant des associations et organisations qui avaient appelé à la manifestation du 30 mai dernier, lors de la venue de François Hollande à Rodez. Le jour du procès, le collectif a prévu d’organiser des conférences, débats et forums, à proximité du tribunal.  "L’événement sera à la hauteur. Il est évident que l’audience sera nationale car nous inscrivons cette action dans notre résistance contre les mesures mises en place par le gouvernement", promet Alain Bellebouche, évoquant "une violence qui n’a jamais eu lieu." 

"Intermittents et les précaires toujours en lutte"

Benoît Sanchez dénonce une "logique de répression sociale du gouvernement qui a choisi son camp." Et rappelle que "les intermittents et les précaires sont toujours en lutte." Sous le regard de la caméra, Victor se remémore ses six heures de garde à vue, des moments difficiles, et décrit son incompréhension. "On parle toujours de la violence du fleuve, jamais de celle des berges qui l’enserrent", image Alain Bellebouche. Rendez-vous est donc pris, le 17 février. "C’est jour de Mardi gras, et on va négocier le bout de gras...", ironise un intermittent. D’ici là, le comité de soutien promet d’être actif. Sans attendre, il participera au marché culturel de La Baleine, samedi 20 septembre.

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