Rodez déroule sans forcer

+10 points à la 15e minute de jeu (29-19), + 20 à la 26e (56-36), + 30 à la 32e (73-41) et + 40 à la 36e (87-46). Il n’y a pas eu de match hier soir à l’Amphithéâtre. Enfin si. Un semblant de suspense durant les cinq premières minutes. Le temps que les Ruthénois règlent la mire et retrouvent leur adresse. Le reste du temps? On n’a vu qu’eux face à des Cadurciens, certes orphelins de deux éléments cadres, bien loin du niveau de locaux taillés pour la N2.

Au final, le score est large, très large même: 91-51. Et reflète parfaitement l’archi-domination des Aveyronnais dans tous les secteurs du jeu. La barre symbolique des 100 points aurait même pu être franchie mais, en sage technicien, Brahim Rostom a choisi de mettre à l’abri ses leaders. Et de donner ainsi du temps de jeu aux jeunes du cru, pas manchots eux non plus.

Alors que dire de plus? Si. Gelin s’est montré très à son aise. Williams a gâché un peu plus qu’à son habitude mais a toujours su répondre présent aux bons moments. Les Da S(i)(y)lva ont assuré le show et Ducard a fait, face à son ancienne équipe, admirer ses qualités dans les deux raquettes. Preuve que la raclée a été administrée de façon collective, aucun marqueur n’émarge à plus de 15 points. Le plus prolixe étant le surprenant pivot de 2,10 m Memcic, tantôt précis comme un horloger sous le panneau, tantôt maladroit comme un débutant à la réception de l’orange. Et ils sont six à plus de 10 points.

Le Srab a ainsi enregistré son troisième succès en trois matches. Mais la rencontre qui attend Sagadin et les siens samedi prochain à Boulazac ne devrait ressembler en rien à celle d’hier. Là, les prétentions - fondées - d’accession en N2 devraient être plus sérieusement testées.