VIH/SIDA : encore trop de diagnostics tardifs

  • Dans le monde, 35 millions de patients étaient porteur du virus en 2013, soit 400 000 de plus qu’en 2012. ©Phovoir
    Dans le monde, 35 millions de patients étaient porteur du virus en 2013, soit 400 000 de plus qu’en 2012. ©Phovoir destinationsante.com
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Depuis 2009, l’espérance de vie des patients séropositifs s’est nettement améliorée grâce au développement des antirétroviraux et du dépistage précoce. Malgré ces progrès, la propagation du virus se poursuit. « Avec 7 000 à 8 000 nouvelles contaminations chaque année, l’épidémie par le VIH/SIDA est toujours active en France », viennent d’ailleurs de confirmer les experts de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS).

Publié à quelques jours de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA, organisée le 1er décembre prochain, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) rappelle l’amélioration des progrès thérapeutiques et du dépistage rapide en France. Progrès grâce auxquels les patients ont une espérance de vie prolongée. Reste que « les comportements de prévention sont loin d’être optimaux », notent les auteurs.

« Si le taux de mortalité par VIH/SIDA recule en France, les nouveaux cas de séropositivité augmentent d’année en année », soulignent-ils. Ainsi 11 000 tests positifs ont-ils été répertoriés en 2013, soit une augmentation de 7% par rapport à 2011.

Bilan en demi-teinte

Comportements à risque, déni de la maladie, méconnaissance des modes de contamination, les personnes infectées sont toujours de plus en plus nombreuses à ignorer leur séropositivité. Or si le diagnostic est tardif, un retard de prise en charge réduit considérablement l’espérance de vie. Ainsi « environ 30% des Français découvrant leur maladie sont déjà au stade SIDA ou à un niveau immunitaire faible, traduisant un délai de plusieurs années après leur contamination », décrivent les auteurs du BEH. Dès ce seuil franchi, le virus progresse très rapidement dans l’organisme. Sa propagation s’accélère d’autant plus vite que les traitements sont, à ce stade, bien moins efficaces face à la forte charge virale.

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Source : PeopleLooks

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