L'Américain Alan Gross, écroué depuis cinq ans à Cuba, a été libéré

  • Manifestation pour demander la libération de l'Américain Alan Gross, le 3 décembre 2013 à Washington
    Manifestation pour demander la libération de l'Américain Alan Gross, le 3 décembre 2013 à Washington AFP/Archives - Paul J. Richards
  • Une pancarte montrant l'Américain Alan Gross, à Washington, photo non datée
    Une pancarte montrant l'Américain Alan Gross, à Washington, photo non datée AFP/Archives - Paul J. Richards
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Centre Presse Aveyron

L'Américain Alan Gross, écroué depuis cinq ans à Cuba où il avait été condamné pour espionnage, a été libéré pour des raisons humanitaires, a indiqué mercredi à l'AFP un responsable américain sous couvert d'anonymat.

Le président Barack Obama devait s'exprimer à 12H00 (17H00 GMT) depuis la Maison Blanche. Une intervention de son homologue cubain, Raul Castro, était prévue à la même heure.

L'annonce de la libération de M. Gross, 65 ans, qui était en route mercredi matin pour les Etats-Unis, pourrait entraîner une révision de la politique américaine vis-à-vis de Cuba, qui fait l'objet d'un embargo commercial depuis plus d'un demi-siècle.

Washington a toujours conditionné une détente avec Cuba à la libération de cet ancien contractuel de l'agence fédérale américaine pour le développement international (USAID), une branche du département d'Etat. Arrêté le 3 décembre 2009 à Cuba, Alan Gross avait été condamné en 2011 à 15 ans de prison pour avoir introduit du matériel de transmission satellitaire interdit dans l'île communiste.

Les Etats-Unis et Cuba n'ont plus de relations diplomatiques officielles depuis 1961, mais disposent chacun d'une section d'intérêts qui fait office d'ambassade.

A l'occasion de la crise d'Ebola et de la coopération internationale sur cette question de santé publique, les Etats-Unis et Cuba ont multiplié en octobre les échanges d'amabilité.

Le président Barack Obama avait aussi assoupli les règles qui s'appliquent aux voyages vers l'île, tout en maintenant une ligne dure face à ce petit pays distant seulement de 150 km des côtes de Floride.

Plusieurs sondages montrent toutefois qu'une majorité d'Américains se disent favorables à un changement de politique à l'égard de Cuba, y compris en Floride où réside une très importante communauté cubano-américaine anticastriste.

Source : AFP

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