Entretien. État des lieux du foot départemental et bien sûr importance de ces finales qui se jouent dimanche, le président du district de l’Aveyron répond aux questions.
Les finales de la coupe de l’Aveyron constituent-elles toujours un incontournable de la vie du foot départemental ?
C’est toujours un moment extraordinaire! Et ça l’est encore plus avec la surprise de cette année et deux équipes masculines de 1re division parvenues jusqu’en finale. La finale féminine est aussi originale. Comme je le disais dernièrement, c’est un peu notre Ligue des champions.
D’ailleurs, le District a choisi de rendre ce jour encore plus festif (remise du label, surprises, etc.)...
La volonté du District et de sa commission événementielle est de booster l’épreuve. Quant aux labels, il y avait une envie de mettre ces clubs formateurs en lumière. Ils sont l’avenir. Ce sont eux qui nous permettent de tenir un bon rang dans la Ligue.
Justement, quelle est la santé aujourd’hui du foot aveyronnais?
On a la chance d’avoir des bénévoles passionnés qui accomplissent des miracles. Au point que l’on gagne à nouveau des licenciés (environ 12000 au total, NDLR), notamment grâce aux féminines et jeunes. Mais cela repose sur un bénévolat qui s’essouffle. Certains clubs tiennent avec cinq ou six dirigeants.
La violence s’est aussi à nouveau invitée (cf bagarre le 18 avril lors de Dourdou- Saint-Laurent)...
C’est une grave problématique. Il faut de la sévérité. Ces gens-là feraient mieux de rester à la maison car ils nuisent au travail des éducateurs. Il faut être sans complaisance. Et je fais confiance à la commission de discipline pour y veiller. Mais ne grossissons pas non plus le problème.
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