La chasse à la publicité extérieure se poursuit

  • Actuellement, les services de la DDT chassent la publicité extérieure illégale sur la zone de la RN88 et de Saint-Affrique, notamment. Ici, des panneaux à Lioujas.
    Actuellement, les services de la DDT chassent la publicité extérieure illégale sur la zone de la RN88 et de Saint-Affrique, notamment. Ici, des panneaux à Lioujas. José A. Torres
Publié le
Mathieu Roualdés

Réglementation. Alors que la loi va connaître un nouveau durcissement, la préfecture de l’Aveyron et ses services de la DDT ont relevé la présence de 1500 panneaux illégaux alors que la loi va connaître un nouveau durcissement en juillet.

Nombre d’Aveyronnais ont déjà dû le remarquer, les panneaux publicitaires se font de plus en plus rares sur les bords des routes. Il faudra s’y habituer. Car depuis 2012 et le plan d’action départemental lancé suite à l’application de la loi dite du Grenelle 2, la DDT (direction départementale des territoires) est partie en chasse de ces fameux panneaux publicitaires. Au nom notamment de la protection environnementale. Pas moins de trois agents territoriaux travaillent aujourd’hui quotidiennement sur le dossier... Et les premiers résultats ne se sont pas fait attendre.

Les pré-enseignes dans le viseur

Hier, la préfecture de l’Aveyron a rappelé qu’elle avait déposé pas moins de 1500 dispositifs face à des panneaux illégaux. Ce chiffre-là devrait d’ailleurs sensiblement augmenter ces prochains mois. Car dès le 13 juillet, la loi va connaître un nouveau durcissement. Cette fois, les pré-enseignes-du nom de ces petits panneaux signalant la présence à proximité d’un hôtel, restaurant, garage ou bien station-service-, ne seront plus tolérées.

À défaut de consulter un guide mis à leur disposition sur la publicité extérieure-il compte pas moins de 246 pages! -, les propriétaires de ces affiches peuvent dès à présent s’en inquiéter. Car il peut rapidement leur en coûter très cher. Dès qu’un panneau illégal est signalé, le propriétaire dispose d’un mois pour le retirer. S’il ne se met pas en conformité avec la loi durant ce laps de temps, un arrêté de mise en demeure est pris. Il peut s’en suivre des astreintes administratives à hauteur de 200 par jour.

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