Mali: la rébellion signe l'accord de paix à Bamako

  • Des Maliens participent à une manifestation pour la paix le 2 mai 2015 à Bamako, suite à des affrontements entre des groupes touaregs et des troupes et des milices pro-gouvernementales
    Des Maliens participent à une manifestation pour la paix le 2 mai 2015 à Bamako, suite à des affrontements entre des groupes touaregs et des troupes et des milices pro-gouvernementales AFP/Archives - HABIBOU KOUYATE
  • Photo prise lors de la première signature des accords de paix, le 15 mai 2015 à Bamako, entre le gouvernement malien et des mouvements armés, parmi lesquels ne figurait pas encore la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) à dominante touareg
    Photo prise lors de la première signature des accords de paix, le 15 mai 2015 à Bamako, entre le gouvernement malien et des mouvements armés, parmi lesquels ne figurait pas encore la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) à dominante touareg AFP/Archives - HABIBOU KOUYATE
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Centre Presse Aveyron

Un représentant de la rébellion à dominante touareg du nord du Mali a signé samedi à Bamako l'accord de paix déjà entériné par le camp gouvernemental et la médiation internationale, ont constaté des journalistes de l'AFP.

L'accord a été signé au nom de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA, rébellion) par Sidi Brahim Ould Sidati, un dirigeant du Mouvement arabe de l'Azawad (MAA), lors d'une cérémonie en présence du président malien Ibrahim Boubacar Keïta et du chef de la Mission de l'ONU, Mongi Hamdi.

Les youyous ont éclaté dans la salle de conférences lorsque M. Ould Sidati a apposé sa signature après celles figurant déjà sur l'accord depuis la cérémonie du 15 mai.

Auparavant, le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, chef de file de la médiation internationale dans ces pourparlers, avait salué "un nouveau départ" pour le Mali.

La participation internationale était d'ampleur et de niveau moindres que lors de la cérémonie du 15 mai, devant un parterre de chefs d’État africains.

La France et les États-Unis étaient représentés par des responsables de leur diplomatie et plusieurs pays voisins, tels la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso, par des ministres.

L'accord vise à instaurer une paix durable dans le nord du Mali, qui a connu une série de rébellions touareg depuis les premières années d'indépendance du pays, en 1960. En 2012, cette vaste région a été transformée en sanctuaire et en base d'opérations jihadiste, jusqu'au lancement par la France de l'opération Serval en janvier 2013.

Source : AFP

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