Grèce: entretien Tsipras/Merkel/Hollande avant l'étape "cruciale" de samedi

  • Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, (G), la chancelière allemande, Angela Merkel et le président français , François Hollande, le 10 juin 2015
    Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, (G), la chancelière allemande, Angela Merkel et le président français , François Hollande, le 10 juin 2015 BUNDESREGIERUNG/AFP/Archives - Guido Bergmann
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Centre Presse Aveyron

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s'est brièvement entretenu avec la chancelière allemande Angela Merkel et le président français François Hollande vendredi à Bruxelles à la veille d'une nouvelle réunion de la zone euro qualifiée de "cruciale" pour les négociations entre Athènes et ses créanciers, ont indiqué des sources concordantes.

Au cours de ce bref entretien, il a été rappelé que la réunion des ministres des Finances de la zone euro samedi après-midi "serait cruciale et decisive" et qu'il fallait "travailler d'ici là pour un accord sur un paquet comprenant réformes, investissements et financements", a indiqué une source française à l'AFP.

Alexis Tsipras a relevé que les différends persistaient avec les créanciers: "il a souligné que la partie grecque ne comprenait pas l'insistance des institutions (des créanciers) sur des mesures si rigoureuses", selon une source gouvernementale grecque.

Les Européens ont fixé un ultimatum, jusqu'à samedi, pour que la Grèce trouve avec ses créanciers un accord permettant de reprendre son renflouement et de lui éviter un défaut de paiement.

Réunis depuis jeudi dans la capitale européenne pour un sommet régulier, les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE avaient refusé d'accéder à la demande d'Alexis Tsipras d'organiser un nouveau sommet de la zone euro consacré au sort de son pays, confiant la suite des discussions, samedi, aux ministres des Finances de l'Eurogroupe.

Une nouvelle réunion de l'Eurogroupe, la cinquième en moins de dix jours, débutera samedi à 17H00 (15H00 GMT) à Bruxelles.

La Grèce doit honorer dans moins de cinq jours, le 30 juin, un remboursement au Fonds monétaire international (FMI) qu'elle ne pourra assumer sans le déblocage d'une tranche d'un prêt de 7,2 milliards d'euros en suspens depuis près d'un an, ou à défaut un geste financier de la Banque centrale européenne.

La poursuite de l'aide financière au pays dépend d'un accord entre le gouvernement grec de gauche radicale et ses créanciers (UE, BCE, FMI) sur un programme de réformes et de mesures budgétaires pour la Grèce sur lesquels les deux parties tentent de s'accorder depuis février.

Source : AFP

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