À Hyères, la fin justifie les regrets

  • Repris dans les dernières minutes, alors que Coupin avait ouvert le score à la 69e minute,Rodez peut nourrir des regrets.
    Repris dans les dernières minutes, alors que Coupin avait ouvert le score à la 69e minute,Rodez peut nourrir des regrets. Archives Jean-Louis Bories
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Centre Presse Aveyron

CFA, 4e journée. Alors qu’il tenait sa victoire, grâce à un but de Loïc Coupin, le Raf a dû se contenter du partage des points (1-1) après un but encaissé en toute fin de partie.

Rien n’est jamais acquis. Jamais. Et il y a fort à parier que le Rodez Aveyron football s’en souviendra longtemps tant le Hyères FC le lui a rappelé de la manière la plus cinglante, hier soir. En égalisant à la 88e minute d’une frappe de William Ressa venue d’ailleurs, les Varois ont en effet mis un sérieux coup derrière la tête des Ruthénois. Pour ne pas dire un véritable coup de poignard tant ces derniers tenaient un succès lourd de sens face à un leader, une semaine après en avoir déjà battu un (Colomiers, 2-0). En reprenant un coup franc cafouillé à bout portant (69e), Loïc Coupin, titularisé en pointe à la place de Sébastien Da Silva victime d’une entorse du genou(1), avait lancé les siens sur la voie d’une troisième victoire cette saison en quatre journées. Mais aussi d’un fauteuil de leader et, au passage, d’une confirmation par les chiffres des louanges qui escorte cette équipe. Cela faisait beaucoup. Et ce n’était pas illogique tant Rodez avait au moins dominé territorialement cette partie longtemps cantonnée au milieu. La preuve, et comme face à Colomiers, les «sang et or» avaient tiré les premiers, sur cette pelouse «champ de patates», à quelques encablures d’une caserne militaire. Dès la 2e minute, Coupin, déjà, avait placé une tête vicieuse. Mais comme face à Colomiers, le gardien, Manero, avait claqué in extremis. Et laissé Hyères, jamais aussi mal à l’aise chez lui que face aux Aveyronnais (3 défaites lors des 3 dernières confrontations), dans le match. La frappe plongeante à quelques centimètres du cadre (33e) de Pereira-Lage renforçait encore cette idée d’un Rodez bien parti.  

Coupin-Daillet, choix payants

Sauf qu’à l’image du Mistral, continu hier, tout peut tourner très vite. Au retour des vestiaires, ce sont ainsi les locaux qui reprenaient le fil. Ressa (48e), le futur bourreau, puis Mourabit (49e) inquiétaient Zelazny sans trouver le cadre et rappelaient que rien n’était fait. Le Raf, moins à l’aise techniquement que lors de ses précédentes sorties, l’avait alors bien saisi. Et le but de Coupin le prouvait autant qu’il légitimait les choix de Laurent Peyrelade. En titularisant Loïc Coupin plutôt que David Suarez en pointe pour sa première convocation dans le groupe cette saison, et en alignant également l’habituel latéral droit Édouard Daillet plutôt que Jérémie Roumégous dans l’axe de la défense en l’absence de Bardy et Faviana, le technicien avait alors eu tout bon. À lui seul, le but hyérois n’a pas modifié ce constat. En revanche, il a pris des airs de morale à méditer. Rien n’est jamais acquis. Dans le bon comme dans le mauvais. Le Raf devra s’en souvenir, dès samedi prochain face à Nice II déjà, sous peine d’accumuler les regrets. [SIG]à hyères, maxime raynaud

(1) Selon l’encadrement du Raf, son indisponibilité serait de 4 à 6 semaines.

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