Sixième conférence de presse de François Hollande - EN DIRECT

  • Le président François Hollande à sa conférence de presse semestrielle
    Le président François Hollande à sa conférence de presse semestrielle AFP - ALAIN JOCARD
  • Les membres du gouvernement écoutent le président de la République lors de sa conférence de presse, le 7 septembre 2015
    Les membres du gouvernement écoutent le président de la République lors de sa conférence de presse, le 7 septembre 2015 POOL/AFP - PHILIPPE WOJAZER
  • Le président de la République, François Hollande, 24 août 2015, à Berlin
    Le président de la République, François Hollande, 24 août 2015, à Berlin AFP/Archives - JOHN MACDOUGALL
  • François Hollande au palais de l'Elysée, le 3 septembre 2015
    François Hollande au palais de l'Elysée, le 3 septembre 2015 AFP/Archives - ALAIN JOCARD
  • Le président François Hollande lors sa sixième conférence de presse
    Le président François Hollande lors sa sixième conférence de presse AFP - ALAIN JOCARD
  • Le gouvernement assiste le 7 septembre 2015 à la 6ème conférence de presse du président de la République
    Le gouvernement assiste le 7 septembre 2015 à la 6ème conférence de presse du président de la République AFP - ALAIN JOCARD
  • Les membres du gouvernement écoutent François Hollande pendant sa conférence de presse
    Les membres du gouvernement écoutent François Hollande pendant sa conférence de presse POOL/AFP - PHILIPPE WOJAZER
  • Des membres du gouvernement écoutent François Hollande pendant sa conférence de presse
    Des membres du gouvernement écoutent François Hollande pendant sa conférence de presse POOL/AFP - PHILIPPE WOJAZER
  • Le président François Hollande lors de la sixième conférence de presse à l'Elysée
    Le président François Hollande lors de la sixième conférence de presse à l'Elysée AFP - ALAIN JOCARD
  • Le président Hollande arrive à la conférence de presse
    Le président Hollande arrive à la conférence de presse AFP - ALAIN JOCARD
  • Le président Hollande lors de sa sixième conférence de presse à l'Elysée
    Le président Hollande lors de sa sixième conférence de presse à l'Elysée AFP - ALAIN JOCARD
  • Le président de la République, le 7 septembre 2015 lors de sa conférence de presse à Paris
    Le président de la République, le 7 septembre 2015 lors de sa conférence de presse à Paris AFP - ALAIN JOCARD
Publié le
Centre Presse Aveyron

13:53 - Lors d'une conférence de presse de près de deux heures, François Hollande a annoncé ce midi que la France allait accueillir 24.000 réfugiés sur les deux prochaines années, parlant d'une crise "dramatique". Il a aussi annoncé envisager des frappes aériennes contre le groupe Etat islamique en Syrie, en excluant toutefois une intervention militaire au sol. Il a précisé que des vols de reconnaissance au-dessus de la Syrie débuteraient dès demain et que le Parlement allait être consulté sur ce sujet. Sur le front du climat, quelques semaines avant la conférence organisée à Paris, le chef de l'Etat a évoqué des "risques d'échec", plaidant pour "un préaccord sur la question du financement". Sur le plan hexagonal, il a promis une nouvelle baisse d'impôts en 2016. Il a également confirmé une réforme à venir visant à "rendre lisible" le code du travail, mais sans toucher à la durée légale du travail, qui restera à 35 heures.- FIN DU DIRECT

13:46 - Réactions - Voici les principales réactions à la conférence du président de la République:

- Hervé Morin (UDI), ex-ministre de la Défense: "Les survols éventuellement accompagnés de frappes aériennes de la Syrie ne changeront rien dans la mesure où une coalition internationale conduite pas Etats-Unis le fait depuis près de deux ans".

- Marine Le Pen, présidente du FN : "Donc si on comprend bien, ce sera 24.000 migrants en plus de tous ceux qui viendront sans nous demander notre avis". (Twitter)

- Florian Philippot, vice-président du FN : "F. Hollande avoue qu'il se moque éperdument de ce que pensent les Français sur sa soumission au diktat migratoire euro-germanique." (Twitter)

- Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France : "François Hollande a confirmé ce matin que la France accueillerait toujours plus de migrants, avec l’arrivée de plus de 24.000 migrants. François Hollande persiste à prendre les Français pour des imbéciles".

- Jean-Luc Mélenchon, co-fondateur du Parti de gauche (PG): "François le riquiqui fait une conf. de presse pour annoncer des vols de reconnaissance et 20.000 réfugiés accueillis. Grandiose !" (Twitter)

- Jean-Marie Le Pen, président d'honneur exclu du FN: "Le président faible d’un pays affaibli fait pâle figure dans la tempête qui se lève". (...) Petits ou grands, les remplacements de populations par d’autres ont marqué tous les siècles. Cette question est brutalement posée aux Français d’aujourd’hui : +Voulez-vous être remplacés ?+."

- Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: "Les déclarations du président de la République sur la crise des réfugiés sont extrêmement décevantes".

- Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche: François Hollande "a tenu un discours de vérité salutaire alors que notre pays est confronté à de nombreuses crises".

- Bruno Retailleau, patron des sénateurs Les Républicains, regrette qu'il n'y ait pas eu "un mot de fermeté de François Hollande" sur l'immigration clandestine. Concernant la fiscalité, le président "ose parler de +politique de baisse des impôts+. Il oublie que la France, depuis qu'il est président, a vu ses prélèvements obligatoires exploser!.."

13:01 - Fin de la conférence de presse.

13:00 - Chine - Hollande sera à Pékin début novembre pour lancer avec le président chinois un appel pour la réussite de la conférence mondiale sur le climat. La Chine, "l'un des pays les plus peuplés et les plus pollués", va être "un acteur majeur" pour "faire en sorte que d'autres pays puissent suivre" son exemple.

12:45 - Porte ou-verte - Question: la porte du gouvernement est-elle encore ouverte aux écologistes ? "Oui", répond Hollande.

12:40 - Collectivités - "Il y aura la justice territoriale" de manière à ce que "les collectivités les plus riches puissent aider les autres", assure Hollande. "On a dit +11 milliards+ (d'économies) sur trois ans et les collectivités locales ne pourraient pas s'adapter ?", poursuit-il. "Certains avaient été beaucoup plus lourds dans leurs annonces, cela avait été le cas de la majorité précédente", note-t-il, avant de rappeler les collectivités qui investissent auront un milliard d'euros de plus "parce qu'il faut préserver l'investissement".

12:39 - Un journaliste demande au chef de l'Etat s'il pourrait accueillir un réfugié chez lui. Hollande répond ne pas avoir de résidence secondaire "aujourd'hui disponible".

12:37 - Régionales - François Hollande appelle les électeurs à ne pas se tromper d'élection, et à "prendre la meilleure décision" pour leur "territoire" lors des prochaines élections de décembre, alors que certaines régions courent le risque d'être dirigées "par une majorité qui enferme". Il botte en touche sur l'introduction de la proportionnelle aux législatives, évoque en revanche une modification de la procédure législative pour la simplifier et l'accélérer.

12:36 - Obsession - La présidentielle de 2017 n'est "pas une obsession", redit Hollande qui réaffirme sa détermination à mener des réformes jusqu'au bout.

12:36 - Dispersion - Hollande met en garde la gauche: "La dispersion, c'est la disparition". Le président de la République explique avoir "voulu convaincre la gauche qu'elle pouvait gouverner, qu'elle savait gouverner, et donc elle doit se mettre dans la situation de prendre des décisions parfois qu'elle n'avait pas prévues, parce qu'il y a des événements qui surgissent, parce que quand on affronte le terrorisme, les réfugiés, les crises économiques, européennes, on doit réagir avec ses principes, ses valeurs et en prenant des décisions et ses responsabilités".

12:33 - Regret - Le président François Hollande évoque un "regret", celui de ne pas "avoir assez dit aux Français" combien la situation économique de la France en 2012 était "très difficile".

12:30 - Discriminations - "Il y aura un projet de loi pour la lutte contre les discriminations et plus largement pour l’égalité", indique le président.

12:23 - Redevance - Pour le chef de l'Etat, la redevance "ne peut pas être une variable d'ajustement" pour le service public audiovisuel. Il dit n'être "pas favorable" à l'idée d'élargir son assiette aux objets non connectés, en précisant que sur cette taxe, "les arbitrages viendront à la fin du mois".

12:19 - 35 heures - La durée légale du travail, fixée à 35 heures hebdomadaires, "ne changera pas" d'ici la fin du quinquennat, réaffirme François Hollande. "C'est la durée légale de travail". "Ensuite qu'il y ait des négociations sur l'application de cette durée légale, c'est déjà possible, beaucoup d'entreprises d'ailleurs s'y sont engagées (...) mais cela se fait dans le cadre des lois qui valent pour tous et les garanties fondamentales", ajoute-t-il.

12:18 - Télé-réalité - A la question d'une journaliste de savoir s'il pourrait participer (comme Barack Obama) à une émission de télé-réalité de survie ou d'aventure, Hollande répond qu'il a l'impression d'y participer "depuis 2012". La chaîne NBC a annoncé fin août que le président américain participerait en Alaska au tournage de l'émission "Running Wild with Bear Grylls", qui pousse les candidats dans leurs retranchements dans des milieux hostiles afin de sensibiliser les Américains au réchauffement climatique. "Je ne savais pas qu'il y avait des émissions comme ça. J'ai l'impression de participer à cette émission depuis 2012 et je vous remercie d'en être l'animatrice", répond François Hollande, déclenchant les rires des journalistes. Mais "la réalité est suffisamment cruelle, suffisamment lourde, suffisamment exigeante pour qu'on n'ajoute pas sa propre exhibition", juge-t-il.

12:17 - A la source - François Hollande assure que la réforme du système fiscal français se poursuivra au-delà du prélèvement à la source, qui sera pleinement effectif en 2018, dans un souci de "cohérence et de justice". "La réforme fiscale, c'est un processus. Ca ne se fait pas en un soir ou même en cinq ans. C'est engagé et ça se poursuivra".

12:15 - Evidence - François Hollande juge que son engagement de lier son éventuelle candidature pour la présidentielle de 2017 à une diminution du chômage était "une évidence", "presque une évidence morale". "J’ai dit qu’il fallait que ce soit (la diminution, ndlr) sur une période suffisamment significative, pour que ce soit crédible, si c’est sur un mois, ça ne sera pas regardé comme étant l’élément déterminant, surtout quand on connaît la fluctuation des statistiques. Donc ce sera sur une période plus longue", ajoute-t-il.

12:10 - 2017 - "La situation de 2017 sera celle qu'on aura construite", dit-il.

12:05 - Ouverture - Le chef de l'Etat promet d'"ouvrir et ouvrir largement le champ du dialogue social".

12:00 - Croissance - Il y aura "sûrement un peu plus de 1% de croissance cette année" et plus de 1,5% en 2016, affirme François Hollande. Mais il reconnaît que ce ne sera "pas suffisant pour faire baisser le chômage" dès cette année.

11:59 - Les baisses d'impôts seront financées par des économies, réaffirme le président.

11:55 - Naufragés - "Si on ne concluait pas, si aucune mesure substantielle n'était prise", alors il faudrait faire face à des "millions de réfugiés" - les "naufragés du climat", met en garde Hollande, qui parle d'une "suite de catastrophes". "Je ferai tout pour que nous puissions avoir un accord" en décembre prochain, martèle-t-il.

- Risques d'échec -

11:52 - COP 21 - A propos de l'accord contre le réchauffement climatique espéré à Paris en décembre, Hollande évoque des "risques d'échec". Il souligne l'importance d'engagements financiers pour soutenir les politiques climatiques des pays en développement. "Il faut un préaccord sur la question du financement pour que les chefs d'Etat arrivent à Paris en ayant la certitude que l'on va pouvoir conclure", dit-il. Il rappelle l'engagement des pays riches, à Copenhague en 2009, de fournir 100 milliards de dollars d'aides annuelles à partir de 2020 pour permettre aux pays pauvres d'affronter les impacts du réchauffement et de choisir des modes de développement moins carbonés. "Cent milliards, c'était déjà le chiffre à Copenhague (...) Pourquoi certains pays penseraient que nous serions capables d'arriver à ce résultat alors que nous n'avons pas avancé depuis Copenhague?", demande M. Hollande.

11:49 - Royaume-Uni - "La France souhaite que le Royaume-Uni reste dans l'Union européenne", assure Hollande, soulignant qu'un départ ne serait pas dans l'intérêt économique du pays et précisant qu'il se rendrait sur place fin septembre. "Comment comprendre que ce pays ami, ce pays qui fut notre allié, ce pays qui joue un rôle sur le plan international puisse être hors de l'Union européenne ?", s'interroge Hollande.

- Fin de Schengen -

11:47 - Explosion - Sans politique d'ensemble, le mécanisme "obligatoire et permanent" de répartition des réfugiés "explosera" et ce sera sans doute "la fin de Schengen", estime François Hollande. "C'est un mécanisme nouveau qui doit maintenant être adopté par les pays européens. S'il n'y a pas cette politique d'ensemble, ce mécanisme ne fonctionnera pas, il explosera, et ce sera à ce moment-là un afflux considérable et sans doute la fin de Schengen, le retour aux frontières nationales", selon le président de la République.

11:46 - Issue "politique" - "La France travaille pour que des solutions politiques soient trouvées car l'issue, elle est politique en Syrie", déclare Hollande. "Et donc nous considérons que nous devons parler avec tous les pays qui peuvent favoriser cette issue et cette transition" (...) "Je pense aux pays du Golfe, je pense aussi à la Russie, à l'Iran en plus de pays qui sont d’ores et déjà membres de la coalition", ajoute-t-il.

11:43 - Pour le chef de l'Etat, "il faut trouver une solution en Syrie et elle ne passe pas par Bachar al-Assad".

11:40 - Solidarité - Hollande estime à 60.000 le nombre de demandeurs d'asile en France en 2015, un "chiffre pratiquement stable", ajoutant toutefois que le pays ne pourrait pas rester dans cette situation quand l'Allemagne voisine comptera "800.000" migrants. Le chef de l'Etat annonce aussi, au nom "du principe de solidarité, y compris avec la chancelière" allemande Angela Merkel, qu'il est "prêt à accueillir", "dans les prochaines semaines", "plusieurs centaines voire un millier" d'immigrés tout juste arrivés en Allemagne en provenance de Hongrie.

11:38 - Ukraine - Sur l'Ukraine, Hollande propose une réunion à Paris avec la France, l'Allemagne, la Russie, Ukraine, en amont de l'Assemblée générale des Nations unies, fin septembre, pour évaluer l'évolution de la situation en Ukraine.

11:37 - Bachar al-Assad - "Rien ne doit être fait qui puisse consolider ou maintenir Bachar al-Assad", affirme François Hollande. "Le départ de Bachar al-Assad sera à un moment ou un autre posé dans la transition, et c'est ce que nous devons faire pour qu'il puisse y avoir le rassemblement des Syriens sur une base démocratique, pour trouver un avenir à ce pays martyr", selon le chef de l'Etat.

11:36 - Jean-Luc Mélenchon tweete: 24 000 réfugiés... En 1979, la France a accueilli 120 000 boat people.

11:32 - "Nous devons parler avec tous les pays qui peuvent favoriser" une solution en Syrie, dit le président.

11:24 - "Irréaliste" - "Je considère qu'il serait inconséquent et irréaliste d'envoyer des troupes françaises en Syrie au sol", affirme François Hollande. "Irréaliste parce que nous serions les seuls, inconséquent parce que ce serait transformer une opération en force d'occupation. Donc nous ne ferons pas d'intervention au sol, pas plus d'ailleurs que nous n'en faisons en Irak".

11:21 - Place maintenant aux questions des journalistes. La première porte sur les frappes en Syrie.

11:20 - Climat - Le monde est "encore loin d'un accord contraignant" à la hauteur de l'enjeu du réchauffement climatique, et "un sursaut est nécessaire" sur le chemin de l'accord espéré en décembre à Paris, déclare Hollande. "Il reste moins de trois mois pour aboutir. Alors la France, parce qu'elle reçoit cette conférence et parce qu'elle est engagée, veut accélérer", dit-il.

11:19 - "La conférence sociale aura pour objectif d'assurer les droits des salariés tout au long de leur vie", dit Hollande.

11:18 - Code du travail - Hollande annonce une loi pour "rendre lisible" le code du travail après "concertation" des partenaires sociaux. "Nous donnerons toute la place nécessaire à la négociation collective et aux accords d'entreprise pour permettre justement qu'il y ait une meilleure adaptation du droit du travail à la réalité des entreprises", déclare le président de la République.

11:12 - Débat - Hollande annonce un "débat au Parlement sur le sujet des réfugiés dans les jours qui viennent".

11:10 - 24.000 réfugiés - La France va accueillir "24.000 réfugiés" sur les deux prochaines années, annonce le président François Hollande. "La Commission européenne va proposer de répartir 120.000 réfugiés (entre les pays de l'UE) sur les deux prochaines années, ce qui représentera pour la France 24.000 personnes. Nous le ferons".

11:07 - Hollande propose l'organisation d'une conférence internationale sur les réfugiés à Paris. "La question des réfugiés et des déplacés est d'abord une question qui touche les pays du Sud (...) Cette question touche l'Afrique, le Moyen-Orient mais aussi d'autres continents y compris l'Asie", dit le président de la République lors de sa conférence de presse de rentrée.

- 24.000 -

11:07 - Syrie - Hollande annonce que dès demain des vols de reconnnaissance auront lieu sur la Syrie avant d'éventuelles frappes contre Daech.

11:07 - Obligatoire - Avec la chancelière Angela Merkel, "j'ai proposé un mécanisme permanent et obligatoire d'accueil des réfugiés pour rétablir l'effort entre tous les pays". Pour le président de la République, "le mot important, c'est obligatoire, parce que c'est ce qui fait la différence avec ce qui s'est fait, ou plutôt avec ce qui ne s'est pas fait ces derniers mois". Pour la France, cela signifie 24.000 personnes sur les deux prochaines années.

11:04 - Baisses d'impôts - Le chef de l'Etat promet que "la politique de baisse des impôts sera poursuivie en 2016: plus de deux milliards d'euros y seront consacrés et plus de 8 millions de ménages concernés".

11:03 - Dramatique - Pour Hollande, la crise des migrants et "dramatique, grave". Elle "peut être maîtrisée et le sera". "La France est disposée à prendre sa part. La Commission européenne va proposer de répartir 120.000 réfugiés sur les deux prochaines années, ce qui représentera pour la France 24.000 personnes. Nous le ferons", ajoute le président.

11:02 - Nos consciences - "En cette rentrée, il y a des images, il y a des évènements, il y a des situations qui frappent à la porte de nos consciences", déclare le président en ouvrant son allocution devant un parterre de journalistes. Il cite notamment l'"héroïsme des passagers" de l'attaque du 21 août dans un Thalys, la destruction du patrimoine du site antique de Palmyre et la crise des réfugiés. "Il y a un enfant sans vie le visage posé sur le sable d'une plage turque, enfant martyr", lance-t-il au sujet du petit syrien Aylan Kurdi.

11:02 - Début - François Hollande a rejoint son pupitre et commence son propos liminaire.

11:00 - Entrée - Le gouvernement a fait son entrée en tir groupé, Premier ministre en tête, comme il se doit. Le gouvernement sera sur la droite du chef de l'Etat.

10:56 - L'huissier a demandé aux journalistes de fermer leurs portables. On n'attend plus que le président et le gouvernement qui fait traditionnellement son entrée quelques instants plus tôt.

10:45 - 200 journalistes - La salle des fêtes de l'Elysée s'emplit peu à peu de journalistes. Elle bruisse de questions que les uns ou les autres voudraient poser. Il y a environ 200 places, autant que pour le cinquième exercice du genre, mais moins que pour les quatre premiers, selon le journaliste de l'AFP, Hervé Asquin. Pour le reste, pas de changement. Le dispositif scénique est exactement le même.

10:43 - Bruxelles va proposer à l'Allemagne d'accueillir 31.443 réfugiés et à la France 24.031, selon une source européenne

10:40 - Baisse fiscale - M. Hollande doit préciser l'ampleur et les modalités de la baisse fiscale qu'il a annoncée le 21 août pour 2016, alors que son quinquennat reste pour l'heure marqué au fer rouge "du ras-le-bol fiscal". L'allègement, a priori ciblé sur l'impôt sur le revenu et concentré sur les classes modestes et moyennes, pourrait atteindre deux milliards d'euros.

10:39 - Réfugiés - La question de l'accueil des réfugiés sera "centrale" dans l'intervention présidentielle, selon l'entourage de M. Hollande, qui doit ainsi préciser ce que la France est prête à faire "pour mieux les accueillir", en particulier ceux fuyant la Syrie. Berlin et Paris ont lancé jeudi une initiative pour organiser leur accueil et "une répartition équitable en Europe".

10:36 - Frappes - Le chef de l'Etat est attendu sur l'extension à la Syrie des frappes aériennes contre Daech, alors que la menace terroriste reste toujours élevée en France, comme l'a rappelé l'attaque commise le 21 août dans un Thalys. Le président, qui a réuni vendredi un conseil restreint de défense, peut compter pour cela sur le soutien des ténors des Républicains, qui ont multiplié ce week-end les déclarations en faveur de cette option.

10:25 - Pendant plus de deux heures, de 11h00 à 13h00 environ, François Hollande va tenir sa sixième conférence de presse depuis son arrivée à l'Elysée. Il doit se prononcer sur l'extension à la Syrie des frappes contre l'Etat islamique, l'accueil des réfugiés et dévoiler des détails très attendus sur les baisses fiscales prévues en 2016. Pour ce rendez-vous semestriel désormais bien rôdé, il fera face à un parterre de plus de 200 journalistes réunis à l'Elysée, en direct sur France 2 et les chaînes d'info. EN DIRECT

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?