Handball. Avant le coup d’envoi de la 3e journée de nationale 1, ce soir à 20 heures à Martigues, le Roc handball est leader de la poule 1. Qui l’eût cru ?
Qui l’eût cru ? Avant le coup d’envoi de la 3e journée de nationale 1, ce soir à 20 heures à Martigues, le Roc handball est leader de la poule 1. Et après un été agité, entre déficit et départs, cela relève presque du miracle. Presque, car ce départ canon n’est pas tombé du ciel. «On travaille énormément, rappelle Milenko Kojic, l’entraîneur. On est encore une équipe toute neuve, qui manque certes d’automatismes. Mais le groupe vit extrêmement bien.»
Saint-Raphaël II (34-29) et le cador Montélimar (31-27) ont expérimenté la recette rociste. Pourtant, même s’il étonne, et détonne, le Roc ne s’enflamme pas. «Il n’y a pas d’euphorie, explique le technicien bosnien. On est content, car ça nous donne de l’air. Mais surtout, on veut prendre tout ce qu’on peut car on sait que c’est la saison de tous les dangers. Chaque match a sa vérité.»
C’est toujours serré à Martigues
D’ailleurs, À Martigues, ce soir, les partenaires d’Aurélien Simon le savent, la tâche ne sera pas aisée. Les deux dernières confrontations dans la Venise provençale-nul 32-32 et défaite sur le buzzer 23-22-sont là pour le rappeler. Le Roc est averti. D’autant plus qu’il doit composer avec des joueurs diminués puisque Ginestar (dos), Bouquet (cheville) et l’heureux papa Pogacnik n’ont pas vécu une semaine de tout repos. Mais avant un bloc de trois rencontres (Ajaccio, Saint-Égrève et Villeurbanne) largement à sa portée, il a un beau coup à jouer. Un de plus.
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