Nicolas Bonnemaison: pronostic vital plus engagé, "état stabilisé"

  • L'ex-urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison arrive au tribunal d'Angers, le 24 octobre 2015
    L'ex-urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison arrive au tribunal d'Angers, le 24 octobre 2015 AFP/Archives - JEAN-SEBASTIEN EVRARD
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Centre Presse Aveyron

L'état de santé de Nicolas Bonnemaison, l'ex-urgentiste qui a tenté de se suicider samedi après sa condamnation aux assises à deux ans de prison avec sursis pour "empoisonnement", et dont le pronostic vital n'était plus engagé, est "stabilisé", a indiqué lundi le CHU de Bordeaux.

Des sources concordantes avaient indiqué dès dimanche soir que l'ex-urgentiste n'était plus entre la vie et la mort. "Le pronostic vital n'est plus engagé", a confirmé lundi l'hôpital dans un communiqué.

Hospitalisé dans le service d'anesthésie-réanimation en cardiologie de l'hôpital Haut-Lévêque de Pessac (Gironde), dépendant du CHU de Bordeaux, l'ex-urgentiste est "sorti de la phase critique et un réveil progressif est en cours", a précisé l'hôpital.

L'ancien médecin bayonnais avait été héliporté samedi matin vers le CHU après avoir été découvert, inanimé dans son véhicule, sur un chemin forestier dans les Landes, apparemment après avoir absorbé des médicaments et inhalé des gaz d'échappement détournés vers l'habitacle, selon le parquet.

A ses côtés dans la voiture, un texte avait été retrouvé, expliquant les raisons de son geste, dans lequel "il se disait en substance éprouvé et fatigué de la vie", selon une source judiciaire.

Le 24 octobre, Nicolas Bonnemaison a été condamné en appel à deux ans de prison avec sursis par la cour d'assises du Maine-et-Loire, pour avoir en avril 2011 délibérément donné la mort à une patiente de 86 ans, incurable et dans le coma. Il avait en revanche été acquitté pour six autres cas de patients en fin de vie, auxquels il était également accusé d'avoir donné la mort.

Seize mois plus tôt, l'urgentiste avait été acquitté en première instance pour la totalité de ces mêmes faits, par la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques. Mais le parquet général avait fait appel du verdict.

Source : AFP

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