Mort du policier Vautrin à Aubin : une reconstitution sous surveillance

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    Mort du policier Vautrin à Aubin : une reconstitution sous surveillance José A. Torres
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    Mort du policier Vautrin à Aubin : une reconstitution sous surveillance José A. Torres
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    Mort du policier Vautrin à Aubin : une reconstitution sous surveillance José A. Torres
Publié le
F.C.

Justice. Le pôle de l’instruction de Montpellier a procédé ce vendredi, à Aubin, à la reconstitution du drame qui a coûté la vie à un policier decazevillois, le 10 avril dernier, lors d’un banal contrôle de vitesse.

C’est au cœur d’un périmètre ultra-sécurisé par des dizaines de policiers decazevillois et ruthénois que s’est déroulée, toute la journée de vendredi, au carrefour de l’avenue du Lycée et de la rue Edmond-Ginestet, à Aubin, la reconstitution de l’accident qui, le 10 avril dernier, a causé la mort du lieutenant de police du commissariat de Decazeville Benoit Vautrin et entraîné la mise en examen pour «homicide volontaire aggravé» du conducteur de 27 ans qui se trouvait au volant du véhicule incriminé dans le drame.

Le pôle de l’instruction de Montpellier, en charge du dossier, a ainsi souhaité apporter des éclairages sur les quelques zones d’ombre qui peuvent encore subsister à propos de ce tragique fait divers, à grands renforts d’expertises techniques menées sur le terrain. Prises de mesures et autres relevés d’éléments matériels ont occupé la police scientifique, avant et après que les conditions de l’«accident» ne soient recréées afin de mieux en cerner les circonstances.

Le prévenu présent sur les lieux

Pour ce faire, sur le linéaire concerné, une voiture quasi similaire à celle des faits, conduite par un cascadeur professionnel, a effectué, à la vitesse supposée le jour du drame, de nombreuses manœuvres: virage à gauche, virage à droite, freinage… Il s’agissait de déterminer si, comme l’aurait affirmé le prévenu, il lui avait été impossible d’éviter Benoit Vautrin. Vers 16h40, et toujours dans le déroulé de cette reconstitution, le cascadeur est ensuite venu heurter de plein fouet un mannequin figurant le policier à l’endroit supposé de l’impact.

Les différentes phases de cette procédure se sont passées sous le regard des avocats des deux parties, Maître Michel Albarède, du barreau d’Albi, représentant la famille Vautrin, et Maître Élian Gaudy, du barreau de Rodez, représentant le prévenu. Un prévenu qui est arrivé sur les lieux dans un fourgon pénitentiaire aux environs de 14 heures, à peu près au même moment que les deux avocats. Maître Algarède n’a pas souhaité s’exprimer sur l’affaire, alors qu’il ne nous a pas été possible de recueillir la réaction de Maître Gaudy.

Pour mémoire, le 10 avril, en milieu d’après-midi, dans l’avenue du Lycée, à Aubin, lors d’un banal contrôle de vitesse effectué dans le sens Aubin-Viviez, le policier Benoît Vautrin venait de contrôler avec ses jumelles un véhicule qui roulait à 95 km/h sur une voie urbaine limitée à 50 km/h. Apercevant le point de contrôle de police situé quelques centaines de mètres plus loin, le conducteur du véhicule avait effectué un demi-tour sur la route et foncé dans le sens opposé en direction de Benoît Vautrin qui, positionné sur la route, avait tenté de l’intercepter.

Le chauffard s’est porté au secours de sa victime

Lancée à pleine vitesse, la voiture, une berline de marque allemande, avait alors heurté le policier avec une violence inouïe pour le projeter à plusieurs mètres de hauteur, avant qu’il ne retombe sur la chaussée 60 mètres plus loin, mort sur le coup. Après le choc, le conducteur, un homme de 27 ans, originaire de Viviez et ancien sapeur-pompier volontaire, avait arrêté la voiture et s’était porté au secours de sa victime. Les deux occupants du véhicule, dont le propriétaire assis sur le siège du passager, avaient été ensuite interpellés par les policiers déjà présents sur les lieux et placés en garde à vue.

Le pôle de l’instruction de Montpellier, notamment représentée vendredi à Aubin par la juge d’instruction Louisa Aït Hamou, n’a souhaité faire aucune communication sur l’affaire, pas plus que les autorités policières présentes à Aubin.

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