Grande Région : «Faire de l'Aveyron, la troisième métropole»
Elections régionales. La grande région, une opportunité ou une menace ? Telle était la question qui a servi de fil conducteur au débat organisé par Centre Presse et Totem, mardi soir à Cap’Cinéma à Rodez.
La grande région, une opportunité ou une menace ? Telle était la question qui a servi de fil conducteur au débat organisé par Centre Presse et Totem, mardi soir à Cap’Cinéma à Rodez. Un débat qui a rassemblé une centaine de personnes, venu s’enrichir de l’expertise, de l’expérience, des avis ou des idées de dix acteurs économiques et sociaux. Un échange riche et rythmé qui aura, sinon permis de répondre définitivement à la question, éclairé sur les craintes et les espoirs placés dans ce rendez-vous territorial. Alors, -au-delà des craintes souvent exprimées en vidéo- et si l’Aveyron ne rivalisera jamais avec Toulouse et Montpellier, ses savoir-faire, son savoir-vivre, son histoire et donc son identité, doivent, c’est la conclusion que nous devions tirer de ces presque deux heures d’échange, lui permettre de tirer un peu de cette grande couverture à lui par l’entremise de ses hommes. C’est le cours de son histoire.
- Économie : rester «vigilants»
Les inquiétudes, elles existent, pour un territoire loin de tout, notamment du pouvoir d’attraction des métropoles Toulouse et Montpellier. «Nous devrons être vigilants!» a glissé Jacky Brossy, vice président de la chambre de métiers, qui est entré dans ce débat via la carte des formations des apprentis et l’esprit de formation qui permet au département de s’illustrer en Midi-Pyrénées. Manuel Cantos, président de la CCI, lui a pris le micro et tenu la main: les chefs d’entreprises veulent de la «visibilité».
Et clairement, elle fait défaut dans ce nouvel ensemble. L’économie aveyronnaise attend donc de lever ces interrogations pour apprécier sa position «centrale» entre les deux anciennes entités. Au cœur de la nouvelle. Pour un département enclavé, on ne s’en sort finalement pas mal... Jacques Molières, lui, appuie sur l’opportunité de ce nouvel outil politique - au sens décisionnel -, plus à même de peser au niveau européen. Une interface, une vraie. Mieux, elle sera au service d’agricultures fortes au niveau régional, et surtout diablement «complémentaires». Aux hommes, aux Aveyronnais, de faire de ce territoire «la 3
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Rendre visible l’identité aveyronnaise
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Rompre l’isolement :
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