La menace gronde pour la gauche

  • La menace gronde pour la gauche
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  • Les intentions de vote au 1er tour.
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Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

PREMIER TOUR. Le Front National conforte son leadership avec deux points de mieux qu’en octobre. Mais le PS et le PRG devraient prendre leur revanche au second tour.

Le Front National conforte son leadership avec deux points de mieux qu’en octobre. Mais le PS et le PRG devraient prendre leur revanche au second tour.

La menace gronde pour la gauche
La menace gronde pour la gauche

Faut-il vraiment s’en étonner ? Les attentats de Paris, le contexte de peur qui en découle, le parfum de guerre qui flotte sur l’état d’urgence attisent les réflexes protectionnistes dont se nourrit le Front National. D’autant mieux alimenté par ailleurs que les événements ont quelque peu écrasé la campagne électorale, ses projets régionaux et son nécessaire débat démocratique. Et pour le coup, cette catharsis émotionnelle n’a pas vraiment rebattu les cartes.

Aliot avance

Louis Aliot gagne ainsi deux points par rapport au précédent sondage Ifop du 15 octobre, également pour Centre Presse, La Dépêche du Midi, Midi Libre et l’Indépendant. Et conforte son leadership sur les intentions du premier tour.

Delga résiste

Qui en fait les frais? Pas nécessairement les «forces de gauche», celles qui soutiennent le gouvernement, en témoignent Carole Delga (PS-PRG-MRC) qui, toujours par rapport à octobre, se maintient à 20%. La réaction de Matignon aux événements fige l’électorat dans ses convictions.

Onesta s’affaisse

Moins convenue est la baisse de forme de Gérard Onesta (EELV, Front de gauche, régionalistes) qui cristallise à gauche rancœurs et revanches, et qui n’enregistre pas son coup de rein attendu: il perd 1,5 point en s’affaissant sous la barre des 10% nécessaires pour se maintenir au second tour. Il n’en est pas loin, il peut garder confiance.

Reynié à la peine

On constatera également que, dans ce contexte, la droite républicaine a du mal à tirer son épingle du jeu, et à s’imposer comme le recours de l’opposition traditionnelle: Dominique Reynié (Les Républicains, MoDem, UDI) perd lui aussi 1,5 point par rapport à octobre, mais conserve sa deuxième place au premier tour derrière le FN.

Saurel recule

Les tenants de la «politique autrement», participative et «citoyenne», qui fédère toutes les défiances aux partis traditionnels ne s’impose plus comme une «alternative» nécessaire: Philippe Saurel passe de 8 à 6% d’intentions de vote. Au risque de ne plus peser autant dans les négociations de l’entre deux tours.

La gauche au second tour

Et justement, comment peut s’orchestrer le sprint final? Au bénéfice des listes de Carole Delga, selon l’Ifop. Arithmétiquement, l’ensemble des tenants de la gauche peuvent serrer les rangs pour «faire obstacle au Front national», tandis que Dominique Reynié ne peut s’appuyer que sur les souverainistes qui tiennent toujours bien le cap par rapport à octobre. Mais en réservoir de voix insuffisant. La marge d’erreur du sondage se situe autour de 2% en plus ou en moins des chiffres annoncés. L’incertitude serait alors à son maximum entre le PS et le FN le 13 décembre. Mais Louis Aliot en vainqueur, peu d’observateurs en prennent aujourd’hui encore le pari. 

 

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