Au bout du combat, Rodez respire

  • Vincent Favre-Trosson et les Ruthénois se sont souvent cassé les dents sur la défense de Bagnères mais ils ont su faire preuve de patience et d’intelligence pour inverser la tendance en fin de match.
    Vincent Favre-Trosson et les Ruthénois se sont souvent cassé les dents sur la défense de Bagnères mais ils ont su faire preuve de patience et d’intelligence pour inverser la tendance en fin de match. Jean-Louis Bories
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    Au bout du combat, Rodez respire
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

10e journée. Dans une rencontre très longtemps indécise, Rodez est parvenu à trouver les ressources nécessaires en fin de partie. Grâce à ce succès, il sort de la zone rouge.

Un de ces matches d’hommes, un vrai. Ceux dont il ne fait pas bon pointer le bout de son museau dans les regroupements, ceux dont on plaque à tout bout de champ sans trop réfléchir, ceux dont les premières lignes trépignent d’impatience de se frotter les oreilles en mêlée fermée, ceux dont on ne lâche jamais rien... Ceux surtout dont on sort grandi quand la victoire est au bout.

Les grandes accolades et sourires des Ruthénois au coup de sifflet final n’ont d’ailleurs pas trompé! Car ce match, le SRA a longtemps pensé qu’il lui échapperait. Longtemps également, il n’a pas trouvé la solution face au verrou bagnérais. Jeu au large, ballons portés, petit coup de pied par-dessus... Tout a été tenté. Sans réussite. Jusqu’à la 68e minute et une magnifique inspiration du 3/4 centre Simon Pardakhty.

D’une passe après contact, le Chilien a envoyé Rudy Rezkallah en terre promise. Tout le stade a alors poussé un grand «Ouf» de soulagement !

Rodez grandit de match en match

Avec sept points d’avance (23-16), l’écart était fait. Plus rien alors ne semblait atteindre les Aveyronnais. Le combat, l’épreuve de force, venait de leur sourire. Une juste récompense après un deuxième acte bien plus séduisant que le premier. Certes, Bagnères a eu les occasions de revenir à la marque en fin de partie. Mais il est tombé à son tour tombé sur un os !

Rodez avait inversé la vapeur et s’est même permis le luxe, dans les arrêts de jeu, de priver son adversaire du bonus défensif. Anecdotique certes. Mais, une nouvelle preuve que le Stade Rodez Aveyron grandit de match en match cette saison. Hier, il a plus que jamais prouvé que son collectif avait de l’avenir. Il est d’ailleurs resté soudé lors d’une dernière «générale» d’une autre époque. Un match d’hommes, un vrai. 

Au bout du combat, Rodez respire
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