Un palace cinq étoiles à Rodez : «Pas là pour réaliser un coup financier»

  • Mathias Echene prévoit d'investir 5 millions d'euros dans le palais épiscopal de l'évêché de Rodez.
    Mathias Echene prévoit d'investir 5 millions d'euros dans le palais épiscopal de l'évêché de Rodez. Archives CP
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PH.R.

Porté par Mathias Echène, originaire de l’Aveyron, où il réside à nouveau après une carrière internationale dans la finance, la promotion immobilière et l’hôtellerie de luxe, le projet de palace qui pourrait voir le jour dans le palais épiscopal de l'Evêché de Rodez interroge. A commencer par les professionnels du secteur, inquiets de voir arriver un concurrent de taille sur le piton. 

Clientèle internationale

Sur ce point, Mathias Echene se veut rassurant : «Il n’y a pas de concurrence avec l’existant actuel. Une clientèle internationale, sans contraintes de moyens, recherche ce type d’établissement. Elle est tout à fait disposée à y résider quelques jours, à condition de répondre à certaines exigences. Et nous sommes capables de la faire venir», poursuit-il, soulignant que la direction artistique était confiée à Catherine Painvain, fondatrice de «Tartine et chocolat». 

Et d'ajouter : «Je ne suis pas là pour réaliser un coup financier. Ni pour réaliser des travaux pharaoniques. Mon objectif est de réussir une transition naturelle entre le palais épiscopal et l’hôtel de luxe, tout en gardant une partie du site accessible aux Ruthénois et aux Aveyronnais», a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.

Bail emphytéotique

Jean-Claude Luche pour le Département que Christian Teyssèdre pour la Ville se sont félicités de la naissance d'un projet qui devrait induire directement ou indirectement «quarante à cinquante emplois». Le premier parce que, en tant que président du conseil départemental propriétaire du bâtiment, il ne savait pas quelle orientation donner à cette bâtisse désertée le 1er octobre.

«Mais nous ne vendons pas l’évêché» a-t-il bien insisté, les deux parties étant tombées d’accord pour la signature d’un bail emphytéotique de 50 ans et sur un loyer qu’ils n’ont pas dévoilé. «Chaque année, le Département dépense 56 000 euros d’impôts fonciers pour cet ensemble» a juste fait remarquer Jean-Claude Luche. Cette décision devra toutefois être entérinée à la prochaine séance plénière. Puis, pour le maire de la ville, c’est tout bénéfice.

«Ce projet va tirer Rodez et l’agglomération vers le haut. Et va complètement dans le sens de la mutation de la ville. C’était aussi le vœu de Pierre Soulages de voir un établissement de ce type. Le musée est bien la vitrine et l’acteur de développement économique de la ville que l’on souhaite». Reste à souhaiter à cet établissement de luxe de connaître le même essor. 

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