Michel Gombert quitte la présidence de la fédération

  • Michel Gombert (au centre) a reçu, hier, des mains de Jean-Claude Luche, président du conseil départemental, la médaille d’or  du département.
    Michel Gombert (au centre) a reçu, hier, des mains de Jean-Claude Luche, président du conseil départemental, la médaille d’or du département. Repro CP
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PH.H.

Chasse. Président depuis douze ans, Michel Gombert laissera sa place au 1er juillet.

L’assemblée générale de la fédération des chasseurs de l’Aveyron avait une saveur particulière. A Luc, Michel Gombert a officiellement tiré sa révérence après douze années de présidence. Particulièrement ému au moment de conclure l’assemblée générale, celui-ci a glissé «qu’il (lui) semblait sage de (se) mettre progressivement en retrait afin de réaliser une passation de pouvoir organisée dans la continuité de la politique menée jusqu’à ce jour».

D’abord élu sur la commune de Luc, c’est en 1972 qu’il va prendre des responsabilités au sein de la société de chasse de Rodez. Puis, il contribue à la création de l’Association communale de chasse agrée (Acca) de Luc en 1984. Dès 1988, cet amoureux de la nature s’investit au sein de la fédération départementale. Tout au long de ces années, Michel Gombert s’est attaché à promouvoir «cette activité noble qui impose le respect de la nature et de l’animal». 

Brassage 

«La chasse doit être vécue avec un caractère incontournable : lieu de convivialité, de partage, de brassage de tous les milieux sociaux culturels et professionnels», a-t-il souligné. En douze années de mandat, quelle est sa plus grande fierté ? «Sans doute l’ouverture du centre de formation au parc de La Gachoune. J’espère que ce lieu sera une véritable vitrine de la chasse en Aveyron.» 

Si Michel Gombert ne sera plus à la tête de la fédération départementale, il reste néanmoins sur le fauteuil de président jusqu’au 1er juillet. Il a donc profité de l’assemblée générale pour tracer les grandes lignes de la prochaine saison de chasse «Le sanglier trop présent dans certains secteurs a engendré de gros dégâts agricoles», a-t-il déploré. L’an dernier, près de 2000 sangliers ont été prélevés en plus, pour atteindre le chiffre de 9602.

«Manquements intolérables»

«C’est le signe que dans certains secteurs, on en laisse beaucoup trop et que les chasseurs doivent se responsabiliser.» Dans un registre différent, le président de la fédération départementale de chasse est revenu «sur ce dramatique accident de chasse de début de saison. Une grande réflexion a été menée lors de la révision du Schéma départemental de gestion cynégétique (SDGC), où des dispositions ont été prises pour limiter les risques». Pour Michel Gombert, qui fait de la sécurité son cheval de bataille, il est évident «qu’il y a eu des manquements intolérables qu’un chasseur expérimenté aurait dû empêcher».

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