Capdenac débute la saison par une défaite

Dimanche, sur le court chemin du retour entre les Bouches-du-Rhône et l’Aveyron, l’ambiance n’était pas vraiment à la fête dans les voitures capdenacoises. En guise d’ouverture de sa 9e saison au niveau national, le TCC a concédé en Arles un premier revers (4-2) qu’il souhaite déjà ne pas avoir à ruminer, le 5 juin, à l’issue de l’ultime journée de la saison. «J’espère que cette défaite ne nous portera pas préjudice pour la suite car il y avait largement la place de ramener au moins un nul», soufflait Mathieu Desroches, président amer.

Dimanche, ce n’était que le duel inaugural mais les regrets n’ont donc pas attendu bien longtemps pour pointer le bout de leur nez. La faute à un mistral d’enfer à ne pas mettre un tennisman dehors. De surcroît sur terre battue. «C’était injouable!, pestait encore le patron du club des bords du Lot. On avait de la terre partout. Mais le capitaine adverse a refusé de jouer en salle...»

Un premier double qui change tout

Bref, dans ces conditions, et sur une surface pas franchement la tasse de thé des Aveyronnais, Perrier et ses partenaires ont fait comme ils ont pu face à l’un des favoris de ce groupe F. Et ils ont plutôt bien fait puisque l’Anglais Marcus Willis et Walter Rodriguez, opposé à un espoir français de 14 ans classé 2/6, ont remporté leur simple. À l’heure d’aborder les deux doubles, l’égalité était parfaite. La suite, elle, ne le serait pas.

La faute à un premier double qui scellait les espoirs aveyronnais: Willis et Mayron Riols manquaient trois balles de match dans le 2eset puis gâchaient un avantage de 4-0 dans le super tie-break.«Les joueurs étaient très déçus, concluaient Mathieu Desroches. Il va falloir se remotiver pour la réception de Saint-Priest, dimanche.» Vu le passif entre les deux équipes, et les regrets à effacer, Capdenac ne devrait pas manquer de ressources.