La fédération de pêche aveyronnaise trace son sillon

  • Avec 1000 cartes de pêche supplémentaires enregistrées en 2015, la fédération aveyronnaise garde le cap.
    Avec 1000 cartes de pêche supplémentaires enregistrées en 2015, la fédération aveyronnaise garde le cap. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

L’occasion d’une assemblée générale très suivie, les responsables des associations locales de pêcheurs ont approuvé un bilan financier sain et constaté, chiffres à l’appui, la forte vitalité de la pêche associative aveyronnaise.

Les 1000 cartes de pêche supplémentaires enregistrées en 2015, par rapport à 2014, ont permis de mettre en avant le gros travail de fond réalisé par les différentes cellules fédérales. Aujourd’hui en effet, la fédération de pêche aveyronnaise peut compter sur un solide partenariat avec des structures incontournables : l’Agence de l’Eau, le conseil départemental, l’Éducation nationale, les syndicats hydrauliques, des collectivités locales, les contrats de rivière, le comité départemental du tourisme, les PNR des Grands Causses et de l’Aubrac, etc.

«Tout ceci, a indiqué le président Jean Couderc, induit d’importantes études en amont puis des programmes et des travaux. En matière de restauration des milieux, je me réjouis que certains aient lieu avec le soutien d’une partie du monde agricole, en pleine évolution sur ce sujet.» En présence de Renaud Rech, responsable du service Eau et Biodiversité au sein de la Direction départementale des territoires (DDT), le président a également évoqué «les rapports francs et cordiaux avec les services de l’État»

Embauche d’un quatrième animateur

Pour illustrer ces propos, Martine Guilmet, responsable de la cellule technique, a présenté un nouveau protocole d’étude, capable d’identifier puis mesurer le colmatage et ses impacts sur le cycle biologique de la truite. Une première en France, menée sur trois ans (2011-2014).

En évoquant ensuite l’embauche d’un quatrième animateur, et les activités prévues au pôle de pêche du Charouzech à Pareloup, Florian Molinié, a lui aussi montré que l’école de pêche, continuait d’aller de l’avant, tels que le traduisent les chiffres ci-contre. Enfin, Jean Couderc a insisté sur la modernisation nécessaire des structures, avec en particulier la gestion par bassin versant.

«Au fil des années, et grâce au travail de fonds des bénévoles des AAPPMA et des professionnels, la pêche associative est devenue un acteur reconnu de l’aménagement du territoire aveyronnais. Toutefois, l’avenir s’annonce difficile. D’abord parce que les réformes mises en route par l’État nous empêchent toute visibilité à moyen et long terme. Et que par ailleurs, les changements climatiques vont perturber gravement des milieux déjà fragiles.»

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