FDSEA et JA parlent avec les parlementaires

  • Une réunion de travail sereine, au cours de laquelle les agriculteurs aveyronnais n’ont pas manqué de mettre tous les problèmes sur la table.
    Une réunion de travail sereine, au cours de laquelle les agriculteurs aveyronnais n’ont pas manqué de mettre tous les problèmes sur la table. Philippe Routhe
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Centre Presse Aveyron

En France, sénateurs et députés sont invités à rencontrer les agriculteurs.

Mieux que de murer leur permanence, les représentants de la FDSEA ont opté, hier, pour une rencontre constructive autour des problématiques agricoles. Dans une salle de la maison de l’agriculture, les représentants des filières ont pu échanger avec le sénateur Alain Marc, le député Arnaud Viala et André Raynal représentant Yves Censi, le sénateur Jean-Claude Luche et la députée Marie-Lou Marcel étant appelés à les rencontrer un autre jour. Si cette rencontre a été mise sur pied en Aveyron comme dans tous les autres départements de France, à la demande de la FNSEA, c’estparce que depuis les dernières mobilisations, rien ou très peu de chose ont bougé. «Les problèmes agricoles ne se sont pas dilués dans l’actualité, ils sont bien là», a ainsi commenté Dominique Fayel, le patron de la FDSEA.

Pour une refonte de la LME

La mise en service de la Pac ? «Un bordel complet», lance-t-il, faisant état de situations de 2015 «toujours pas réglées». Sur un plan plus structurel, la crise du lait et la réglementation des négociations commerciales ont été abordées. «Pour le lait, il n’y a pas d’autres alternatives que de passer par une régulation européenne».

Pour la négociation commerciale, «la loi Sapin n’a permis que de faire une toute petite avancée». Les agriculteurs ont émis un souhait aux élus sur ce sujet : «Une refonte de la loi sur la modernisation de l’économie après 2017. Il faut retrouver un équilibre. Le contrat à trois que nous avons tenté d’obtenir, on a compris, ce ne sera pas la peine... » 

Autre sujet important: celui de la restauration collective. «C’est 70 milliards de chiffre d’affaires. Il y a de l’importation pour deux tiers de ce marché. En Allemagne, la proportion est inverse. Il faut donc reconquérir ce marché». Avenir de la filière Veau d’Aveyron, développement des filières caprine, ovine, porcine, etc.: de nombreuses problématiques ont été abordées. Au moins, après cela, tant au Palais du Luxembourg qu’au Palais Bourbon, ils ne pourront plus dire qu’ils ne savaient pas...

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