Le marché des produits dérivés évalué à 250 millions d’euros

Les retombées commerciales des produits dérivés officiels mis en circulation en Europe et dans le monde à l’occasion de l’Euro sont estimées à environ 250 millions d’euros, a déclaré un responsable d’IMG, l’organisme en charge des licences pour l’événement au magazine LSA.

«Nous avons validé plus de 5000 produits pour la compétition (contre environ 4500 pour l’édition 2012), avec une cinquantaine d’entreprises détentrices de la licence», explique dans une interview Mickael Andreo, directeur du licensing chez IMG.

Le chiffre d’affaires global «réalisé dans le circuit du retail (vente de détail, NDLR) avec les produits dérivés devrait être d’environ 250 millions d’euros», estime-t-il, précisant que le textile devrait représenter plus de la moitié des ventes.

IMG gère notamment tous les produits dérivés dans les domaines du textile, de la bagagerie, des figurines, accessoires de sport. La société s’occupe entre autres de la commercialisation de tous les produits à l’effigie de «Super Victor» la mascotte de l’Euro.

Alerter sur les contrefaçons

Les produits dérivés seront vendus principalement en Europe, mais des contrats ont également été signés avec la Chine, l’Australie ou le Japon, explique M. Andreo. Le cabinet d’études NPD a également récemment indiqué que «les ventes de jouets liés à l’Euro 2016 sont en hausse de presque 70% en France à fin avril par rapport à la même période en 2014 lors du Mondial».

Les vignettes Panini à l’effigie des joueurs font notamment partie des grands succès. Tous les produits officiels se distinguent par une charte graphique identifiable pour lutter contre la contrefaçon. La douane, qui a saisi cette semaine 1200 faux maillots et shorts de football, et la Répression des fraudes ont mis en place une campagne #TousFairPlay en direction de tous les supporteurs pour les alerter sur les contrefaçons.