Voie verte. Une passerelle pour enjamber le Lot à St-Parthem

  • Marcheurs et cyclistes pourront franchir la rivière d’ici à quelques mois.
    Marcheurs et cyclistes pourront franchir la rivière d’ici à quelques mois. CP
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Centre Presse Aveyron

Dans le cadre de la création d’un itinéraire de randonnée « velo-route-voie verte », le nouvel équipement est portée par la CCVL.

Se disant «encouragés par la reconnaissance du projet de remise en navigabilité de la rivière comme grand projet d’aménagement du territoire», les élus de la communauté de communes de la Vallée du Lot (CCVL) considèrent que «la mise en valeur touristique de la rivière Lot est un levier économique et social du territoire, sachant que le développement touristique est devenu un domaine d’intervention clé pour la communauté.»

Partant de ce constat, voilà déjà deux ans, la CCVL a engagé le projet de création d’un itinéraire de randonnée «velo-route-voie verte». Sur la majeure partie de son itinéraire, depuis Bouillac, cette vélo-route longera la rivière Lot jusqu’à Grand-Vabre. Les travaux sont engagés depuis plusieurs mois et se poursuivent actuellement.

C’est donc dans ce contexte, «et afin de permettre l’aboutissement des objectifs poursuivis», que la CCVL a décidé la réalisation d’une passerelle pour le franchissement de la rivière Lot et permettre ainsi la liaison de la vélo-route avec le village de Saint-Parthem et l’espace scénographie Terra Olt (Maison de la Rivière).

Plusieurs centaines de milliers d’euros nécessaires

Le projet consiste à concevoir et à aménager une passerelle métallique suspendue d’environ 170 mètres de long et de 0.90 mètres de largeur, utilisable par des piétons et des cyclistes. Une variante pourra être proposée pour une passerelle d’une largeur de 1,20 mètre. À noter que diverses contraintes existent par rapport au Plan de Prévention des risques d’inondation (PPRI). Ce PPRI a défini le risque d’inondation sur le territoire et a précisé les règles de gestion de l’espace qui s’y appliquent.

Le futur ouvrage devra ainsi présenter une hauteur minimum de deux mètres au-dessus de la crue centennale et il ne pourra en aucun cas y avoir de piles dans la zone qualifiée d’«inondable à risque fort». Quant au coût de cet ouvrage, si l’appel d’offres lancé au début de l’été ne laisse rien apparaître, on croit savoir que plusieurs centaines de milliers d’euros seront nécessaires en termes d’investissement.

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