A Sète, Rodez lance sa saison

  • Avant de faire trembler les filets, le Raf et Rémy Boissier ont beaucoup donné, notamment dans les duels.
    Avant de faire trembler les filets, le Raf et Rémy Boissier ont beaucoup donné, notamment dans les duels. AP
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Aurélien Parayre

Après deux nuls 1-1 à Colomiers puis face à Tarbes, les Ruthénois se sont imposés samedi à Sète (1-0). Si tout n’a pas été parfait, les Aveyronnais ont fait montre d’envie dans le jeu comme dans les duels. Sète a aussi laissé voir certaines limites.

Sou-la-gé! Les gestes non-contrôlés ne trompent pas. Des poings qui se serrent vers le ciel, des corps qui tombent au sol sans retenue, des regards soutenus, des cris aussi. Et puis les chants qui résonnent dans les vestiaires.

Non, le Rodez Aveyron football n’est pas champion ou n’a pas accompli d’exploit en Coupe de France. Mais il s’est imposé pour la première fois de la saison, samedi en fin d’après-midi sous la chaleur héraultaise, face à Séte (1-0). Et on peut aisément comprendre le soulagement des hommes de Laurent Peyrelade, pas totalement remis de leur terrible saison passée et dont la frustration avait été grande la semaine dernière lors d’un nul au goût de défaite concédé face à Tarbes à la maison (1-1).

Alors, certes, tout n’a pas été parfait hier. Mais engranger les trois points leur fait tant de bien. Du premier acte, il n’y a pas eu grand-chose à se mettre sous la dent. Si ce n’est l’envie manifeste des Ruthénois qui ne cédaient pas la possession de la balle au FC Sète. Mieux, le capitaine Da Silva et ses hommes faisaient montre d’une supériorité dans les duels, malgré quelques approximations techniques.

Au jeu des occasions franches, ce sont les locaux qui basculaient en tête. Il faut dire que si ce n’est une contre attaque finalement mal négociée juste avant la pause, le Raf n’a pu se montrer dangereux. Pas le cas des Héraultais: 9e, 37e et 38e. Trois situations franches pour des locaux finalement bien trop riches... en déchet technique pour scorer.

Au retour des vestiaires, bien que Balp obligeât Laborde à une belle claquette, les intentions aveyronnaises allaient être payées. Sur une contre attaque, Daillet se retrouvait dans la surface et voyait sa frappe, contrée par une jambe adverse, prendre à contre le pied le portier (72e).

Pas le plus beau but de la saison. Mais assurément un des plus importants dans son (vrai) lancement.

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