La Selves : «L’objectif est d’améliorer la qualité de la rivière»

  • Les lâchers, menés en aval du barrage de Maury sur La Selves choisie comme site pilote, ont pour but de déplacer des sables et des sédiments.
    Les lâchers, menés en aval du barrage de Maury sur La Selves choisie comme site pilote, ont pour but de déplacer des sables et des sédiments. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Saint-Amans-des-Côts. Si EDF n’a pas cherché à ébruiter cette opération, c’est que celle-ci est une grande première et nécessite trois ans d’études.

Le centre d’ingénierie hydraulique d’EDF a effectué trois lâchers de débits différents courant septembre sur la rivière de la Selves, en aval du barrage de Maury, pour remédier à la problématique de l’ensablement et des sédiments. «L’objectif est d’améliorer la qualité de la rivière qui s’est altérée avec la vidange remontant à 1998», résume-t-on à la fédération départementale de pêche, qui a constaté une baisse significative de 15 % du nombre de poissons.

De premiers résultats qui s’annoncent positifs

Le syndicat mixte de préfiguration du Parc naturel régional (PNR) de l’Aubrac a inscrit sur son plan de gestion cette problématique qu’EDF a donc suivie, «conscient de la situation», précise Olivier Ortiz, ingénieur EDF. Et d’ajouter : «Cette opération sur ce site pilote a une portée nationale car elle pourra servir sur d’autres cours d’eau en France».

Pas moins de trois bureaux d’étude ont œuvré en amont avec un comité de pilotage comprenant les services de l’État, la Direction départementale des territoires (DDT), l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema), l’agence de l’Eau Adour-Garonne, la fédération de pêche avec les AAPPMA d’Entraygues et de Saint-Amans-des-Côts, le syndicat mixte de préfiguration du PNR de l’Aubrac, la communauté de communes Aubrac-Laguiole, l’association Halieutilot et EDF donc.

Les premières constatations semblent montrer l’efficacité de l’opération, en attendant les premiers résultats début 2017 et la poursuite des lâchers d’eau. «La réalisation a posteriori d’une pêche, dite de recensement des espèces en 2017, permettra de confirmer la reproduction naturelle de la faune endémique», conclut en ce sens EDF. 

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