Seize prévenus jugés pour trafic de drogue à Rodez

  • Antoine Wolff, représentait le ministère public dans cette affaire.
    Antoine Wolff, représentait le ministère public dans cette affaire. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Mercredi au tribunal correctionnel, une partie d’un réseau de trafiquant était appelée à la barre.

C’est un dossier «conséquent» que les magistrats du tribunal correctionnel de Rodez ont eu à juger, mercredi. L’audience de l’après-midi était entièrement consacrée à cette affaire concernant seize prévenus mis en cause, soit, pour transport, acquisition, détention, importation ou revente de stupéfiant, principalement de la résine de cannabis. L’enquête des gendarmes a permis de démanteler, en effet, un véritable réseau, scindé en deux parties. L’un du côté de Toulouse, l’autre qui trouvait ses racines dans les environs de Marcillac. Avec à sa tête un seul homme, présent dans le box des accusés. 

«Clients-revendeurs»

L’autre « tête » de ce réseau présentait un casier judiciaire vierge, en tout cas en matière de stupéfiant. Sauf qu’il aura fait venir du Maroc près de 25 kg de résine de cannabis pour l’écouler ensuite auprès de ses revendeurs du ruthénois. Vingt-cinq autres kilos étaient attendus par le trafiquant.

Les autres prévenus dans cette affaire étaient soit des «clients-revendeurs», selon le juge Denis Goumont, soit des nourrices. Trois des mis en cause se voyaient, en effet, reprocher d’avoir gardé chez eux une certaine quantité de drogue. Les autres accusés revendaient enfin le cannabis auprès de leurs connaissances.

Pour les deux principaux responsables de ce trafic, le procureur a finalement requis des peines de 30 mois, et 10000 € d’amende. Pour les autres, qui assuraient le trafic autour de Rodez, 30 mois de prison, dont six de mois avec sursis et mise à l’épreuve de deux ans, plus 30 000 € d’amende. Pour les autres accusés, le représentant du parquet a enfin demandé des peines allant de la prison ferme (9 mois), au sursis simple. 

Prison ferme pour la « tête » de réseau

Dans sa plaidoirie, Me Gosset, qui représentait les trois nourrices du dossier, a souligné « la vulnérabilité » et « l’état de faiblesse, de toxicomanie » de certains de ses clients. De son côté, Me Galandrin a dénoncé les accusations d’importation de résine de cannabis, à l’encontre de son client. Un argument que le tribunal n’a pas retenu. Les deux principaux accusés ont été condamnés pour l’un à 3 ans de prison, dont 2 ans avec sursis et 15 000 € d’amende, l’autre à 30 mois et 10 000 € d’amende. Les autres prévenus ont écopé de peine allant de 18 mois ferme à 2 mois avec sursis. 

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