Syndicalisme. Plusieurs gros dossiers attendent la CNATP en 2017

La CNATP (Chambre nationale des artisans des travaux publics et du paysage) tenait vendredi son assemblée générale annuelle à Lioujas. « Il y a une vingtaine d’années, la CNATP était une section à part entière de la Capeb », explique le président Claude Foissac. Le syndicat fédère actuellement 41 membres, dont quarante œuvrent dans le secteur des travaux publics et un seul dans le secteur paysager.« Nous avons réussi à stabiliser le nombre d’adhérents, se réjouissait le président à l’issue de l’assemblée générale. Cela a tendance à baisser dans tous les syndicats ». Dossiers majeurs en 2017 L’année passée aura aussi été marquée par les 70 ans du « grand frère » de la Capeb (Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment). Plusieurs dossiers majeurs occuperont la CNATP en 2017. Tout d’abord, un travail sur la charte de qualité de l’assainissement non collectif dont la CNATP est gestionnaire. 2017 pourrait voir la mise en place d’un label au niveau national pour mieux encadrer ce secteur. Ensuite, c’est la gestion des remblais inertes (les déchets de terrassement par exemple) qui occupera Claude Foissac et son équipe. Il est interdit de le mettre en décharge. « Le dossier traîne. La Région devrait reprendre cette compétence au Département. Nous n’avons pas d’informations sur ce qu’il faut faire de ces déchets, ce sera un dossier très lourd dans les années à venir », explique le président. Enfin, un rapprochement est prévu, sous l’égide de la Capeb, avec les départements du Cantal et de la Lozère, pour un « travail commun autour de la ruralité » selon Claude Foissac. Président de la CNATP depuis 2015, il travaille dans les travaux publics dans le secteur de Najac et Villefranche.