Maternité de Decazeville : le ministère de la Santé confirme la fermeture

  • 200 personnes se sont réunies hier pour la restitution des échanges entre la délégation et le ministère de la santé.
    200 personnes se sont réunies hier pour la restitution des échanges entre la délégation et le ministère de la santé.
Publié le
Centre Presse / Rachid Benarab

C’est une fin de non-recevoir que se sont vus opposer, jeudi, les membres de la délégation decazevilloise - qui s’y attendaient un peu - en réponse à leur demande de réouverture de la maternité de l’hôpital de Decazeville.

Emmenés par la députée Anne Blanc qui avait également décroché ce rendez-vous, les six membres de la délégation composée d’élus, de représentants du collectif Tous Ensemble, de syndicalistes et de praticiens hospitaliers et de ville, ont été reçus par Anne Beinier, la conseillère de la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Anne Beinier qui a rappelé qu’un centre de périnatalité prendrait très prochainement le relais. Une entrevue de 2 heures durant laquelle les membres de la délégation ont tenté, tour à tour, d’infléchir la position de la représentante de la ministre de tutelle et de ses techniciens, en mettant l’accent sur le contexte global de la maternité et du Bassin decazevillois en général.

« L’État ne prend plus en compte l’exception géographique », a notamment précisé Anne Beinier. « L’État est donc conscient des risques encourus en ne prenant plus en charge les futures mamans », a prévenu la délégation en mettant en avant les distances à parcourir par les futures mamans pour rejoindre la maternité la plus proche et les nombreux accouchements réalisés sur le bord de la route depuis la fermeture de la maternité decazevilloise.

Quant aux menaces qui planent sur les autres services après la fermeture de la maternité, la conseillère s’est montrée rassurante en précisant que « le sort de l’hôpital decazevillois n’est pas lié à la maternité. Les autres services ne sont pas menacés ». La délégation decazevilloise a aussi insisté sur le fait que le Groupement hospitalier de territoire (GHT) ne fait pas trop de place à Decazeville.

« Il n’y a aucun projet à l’horizon. Pareil côté investissement. Nous demandons davantage de moyens. » « Un nouveau directeur va être nommé cet automne à l’hôpital de Rodez, a indiqué la conseillère Beinier. Sa mission sera de mettre en place une offre de soins équilibrée entre les hôpitaux de Rodez, Villefranche et Decazeville. »

D’ici là, comme l’a rappelé, hier soir devant l’hôpital, un membre du Tous Ensemble : « On ne lâche rien. S’ils comptent sur l’essoufflement de la mobilisation, ils se trompent », a-t-il précisé, avant de restituer devant 200 personnes, les échanges entre la délégation et le ministère de la Santé et de promettre « de grosses actions pour la rentrée ».

Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?