Le club de basket de Druelle recrute

  • Si les U9 (8-9 ans) sont cette année bien représentés à Druelle, l’équipe des U11 (10-11 ans) n’est pas au complet.
    Si les U9 (8-9 ans) sont cette année bien représentés à Druelle, l’équipe des U11 (10-11 ans) n’est pas au complet.
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Centre Presse / Emmanuel Pons

Football, handball, escrime, athlétisme... À l’heure du choix, les enfants se tournent souvent vers un sport populaire. Celui que l’on voit à la télé, porté par les performances des Français, voire des Aveyronnais, ou par des vedettes internationales.

En revanche, quand les résultats des sportifs nationaux sont en demi-teinte, les jeunes désertent... À l’Association basket club Druelle (ABCD), créée en 1984, le coach Fred Amans en fait le constat amer : « Le club a perdu pas mal de joueurs, surtout chez les jeunes. On n’a plus d’équipe de U11 ni de U17 ». « Il y a 5-6 ans », à l’époque des exploits des basketteurs français, menés par Tony Parker - argent à l’Euro en 2011, or en 2013 et bronze à la Coupe du Monde de 2014 - « le club comptait 120 à 130 licenciés », se souvient le jeune coach, au club druellois depuis 17 ans.

« Le foot et le hand ont une meilleure visibilité grâce à la télé, souligne Sylvie Rigal, la présidente de l’ABCD. « Et puis en Aveyron, constate Fred Amans, on n’est pas une terre de basket. Ici, c’est plutôt foot et rugby. »

Pour les jeunes adultes, la problématique est autre. Les lycéens quittent l’Aveyron pour poursuivre leurs études. Les licenciés plus âgés s’installent en couple et tendent à privilégier leur vie de famille. Et entrent dans le monde du travail, qui laisse moins de temps pour les loisirs, dont le sport.

Les clubs se trouvent ainsi dépourvus de joueurs. Mais aussi de bénévoles, autant d’animateurs qui font vivre les associations sportives. Druelle n’échappe pas à l’hémorragie de licenciés.

Alors si les jeunes ne viennent plus au club, il faut que le club vienne à eux. « On doit aussi mettre en place des animations périscolaires, des journées découverte », avance Sylvie Rigal. « Et proposer des animations pour Halloween, Noël, complète Fred Amans. Mais on manque de bénévoles. » C’est un peu le serpent qui se mord la queue. Pas de jeunes, pas de parents et donc pas de bénévoles au bord des terrains.

Mais la saison n’est pas terminée et l’ABCD, un club où il fait bon jouer au basket et se retrouver entre amis, recrute. Que ce soit dit !

Sur Facebook ou par mail contact@basket-druelle.fr

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