Économie : un appel aux aides pour les entreprises en difficulté

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    Économie : un appel aux aides pour les entreprises en difficulté
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Centre Presse / Jeremy Mouffok

« Le maître mot lorsqu’une entreprise est en difficulté, c’est l’anticipation ». Anticiper, devancer les difficultés, voilà les termes employés par Guilhem Blanchin, mercredi, à la préfecture de l’Aveyron. Des mots également utilisés par d’autres acteurs de la vie économique locale, invités par le préfet, Louis Laugier, à participer à une table ronde autour des dispositifs d’aide réservés aux entreprises en difficulté.

Des mesures, nombreuses, mais encore méconnues des principaux concernés. « Nous devons rappeler aux entreprises qu’elles ne sont pas seules en cas de difficulté, souligne le représentant de l’État, en préambule de cette présentation informelle. L’objectif est de maintenir l’activité pour sauver les emplois. »

De manière didactique, les responsables des services sollicités pour venir au secours des entrepreneurs démunis ont détaillé l’ensemble des dispositifs déployés sur le territoire. Médiation du crédit, activité partielle, délais de paiement ou encore cellule de prévention qui doivent apporter une certaine assurance. Et chasser l’image de père fouettard dont les affublent toujours les petits et grands patrons. « En plus de ne pas rester isolé, il ne faut pas attendre, mais plutôt chercher le conseil et l’accompagnement, insiste Alain Perez, membre de la Direction régionale des entreprises de la concurrence de la consommation du travail et de l’emploi (DIRECCTE). Nous avons une veille de services et d’intervenants institutionnels qui sont à leur disposition. »

Pour faire entendre leur discours, les acteurs en charge du déploiement de ces aides peuvent s’appuyer sur des données encourageantes. À l’instar des requêtes formulées à l’URSSAF au cours du troisième trimestre 2017 par des entreprises de restauration ou du bâtiment. Ou encore de la diminution du nombre de dossiers traités par la cellule de prévention que gèrent la CCI de l’Aveyron et le tribunal de commerce, passés de 143 en 2013 à seulement 68 en 2017. Le témoignage de Raymond Poulet, spécialiste de la fabrication de moulures de bois à Martiel, va également dans ce sens. Invité à partager son expérience, le patron de cette PME est revenu sur la situation dramatique que sa société a traversée à la fin de l’année 2014. Confronté à une baisse d’activité et au chômage partiel, il s’est aujourd’hui relevé « même si cela reste encore précaire », reconnaît l’intéressé. « Avec cette épreuve, je me suis rendu compte que ces personnes n’étaient pas là pour nous tirer dessus mais bien au contraire nous relever et nous aider. »

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