Michel Ramon (Raf) : « Je n’ai pas hésité une seule seconde »

  • Michel Ramon a signé sous forme de prêt sans option d’achat, avec « prise en charge minime (Ursule) » par le Raf. Ses premiers pas avec le groupe, il les a effectués vendredi lors de la reprise de l’entraînement.
    Michel Ramon a signé sous forme de prêt sans option d’achat, avec « prise en charge minime (Ursule) » par le Raf. Ses premiers pas avec le groupe, il les a effectués vendredi lors de la reprise de l’entraînement.
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Centre Presse

Pourquoi avoir choisi de venir à Rodez et pas ailleurs ?

Déjà cet été, le coach (Laurent Peyrelade, NDLR) m’avait appelé. Et j’avais déjà bien aimé son discours. Rodez, je connais aussi depuis pas mal d’années, puisque j’ai joué contre ce club avec Béziers (en CFA, NDLR). J’ai toujours bien aimé jouer ici. Le terrain est bien, le stade aussi, il y a du monde. Cet été, je n’étais pas venu car j’avais la possibilité de signer mon premier contrat pro. C’est ce que j’avais dit au coach, et il l’avait très bien compris. Il m’avait aussi dit que, en revanche, un jour, il me récupérerait, et c’est ce qu’il s’est passé. D’autant que vu que Rodez est premier, je n’ai pas hésité une seule seconde.

Vous venez de passer une demi-saison dans le dur avec seulement deux matches disputés en Coupes de Ligue et de France et aucun en L2. Qu’est ce qui a été le plus dur : s’adapter au niveau de jeu ou au monde professionnel que vous découvriez ?

Concernant le niveau, oui, il y a un écart. Mais ce n’est pas si énorme que cela. Mais cela a été dur car je suis quelqu’un d’assez timide, je ne vais pas trop vers les gens rapidement. Donc l’adaptation a été délicate au début. Ensuite, les joueurs m’ont facilité les choses, la ville est sympa, et ma femme m’a rejoint, donc ça allait mieux. Mais sportivement, j’aurais préféré davantage jouer, c’est sûr...

Rodez, c’est proche de Béziers, votre ville natale et votre club de cœur (il est aussi passé à Auxerre et à Toulouse jusqu’à l’âge de 20 ans). Cela a-t-il joué dans votre choix ?

Oui, c’est sûr. D’autres clubs m’avaient contacté. Mais le fait de redescendre dans le sud, d’être proche de Béziers, ça a joué forcément, oui.

On y revient : ces six premiers mois à Quevilly vous laissent-ils un peu revanchard ?

Oui, on peut dire ça. Je suis venu pour monter en Ligue 2. J’ai goûté à cela à Quevilly, même si je n’ai pas joué, j’ai fait des bancs et la coupe de la Ligue. Donc je veux y regoûter, y retourner et avec Rodez ce serait parfait.

Donc ce prêt de six mois peut être simplement un début ?

Oui, oui. Pourquoi pas, on verra cet été.

Vous débarquez au mercato hivernal dans une formation qui est championne d’automne et dont la force première reste son collectif, sa véritable osmose de groupe. Cela ne vous a-t-il pas fait peur ou tout du moins hésiter un peu ?

Non, non. Le coach m’a dit comment l’équipe jouait. Et j’ai bien aimé. Du fait que je sois seul, pour l’instant, à venir cet hiver, les joueurs me mettent aussi bien à l’aise. Donc non, je n’ai pas peur plus que ça.

Et en terme de temps de jeu ?

C’est à moi de gagner ma place. Le coach ne m’a pas dit qu’en venant je jouerai absolument. Je sais que le coach aime faire tourner. Mais ça ne dépend pas que de moi, il faut que je me bouge pour gagner ma place.

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