Foot : les Ruthénois ratent leur reprise

  • La joie des Marseillais contraste avec la déception des Ruthénois, hier soir alors que les Phocéens ont inscrit le but du succès dans le temps additionnel, d’un tir tout aussi puissant qu’improbable (Photo Jean-Louis Bories)
    La joie des Marseillais contraste avec la déception des Ruthénois, hier soir alors que les Phocéens ont inscrit le but du succès dans le temps additionnel, d’un tir tout aussi puissant qu’improbable (Photo Jean-Louis Bories)
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Centre Presse / Aurélien Parayre

On les avait quittés le 20 décembre dernier en champions d’automne conquérants après un neuvième succès cette saison, acquis à Avranches (2-1). On a retrouvé les Ruthénois hier soir au stade Paul-Lignon, beaucoup moins étincelants, et finalement perdants sans avoir jamais pu maîtriser une formation mal classée.

Pourtant, ils ont cru s’imposer lors d’un dernier quart d’heure totalement fou, contrastant avec le reste d’une partie bien en deçà de leurs standards habituels.

Tout est parti d’une merveille de coup franc de Rémy Boissier à 20 mètres, qui a terminé sa course dans la lucarne droite de Aissi Kede (79e). Une égalisation, alors que Diongue avait profité d’un ballon contré pour ouvrir la marque des six mètres dix minutes plus tôt, qui a réveillé les sang et or.

Et leur a permis de se procurer (enfin !) plusieurs occasions franches, dont celle de Maxime Ras, à qui l’on a ouvert le but plein axe, mais dont le tir s’est trop envolé (87e).

À ce moment-là, le stade Paul-Lignon avait pensé avoir vécu une énorme frustration.

Elle fut bien plus intense six minutes plus tard quand Loïc Poujol, replacé défenseur central et précieux jusque-là, a été l’auteur d’une (très) mauvaise passe que Tamboura a intercepté avant de se présenter face à Basilio pour le crucifier d’un tir missile !

Avant ça, pas grand-chose à relever. Le 15 décembre dernier, date lors de laquelle ce match avait débuté puis avait été arrêté 50 minutes plus tard par la neige, les Rouergats avaient totalement raté leur première période.

Hier, leur prestation lors des 45 premières minutes a été (un peu) mieux. Mais pas folichonne non plus.

Passé du 3-5-2 au 4-4-2, le Raf a ainsi eu beaucoup de mal à casser les lignes, à ouvrir des brèches pour se créer des opportunités de scorer. En fait, la meilleure occasion sang et or a été à mettre à l’actif de Sanaia, à la réception d’un corner, mais qui n’est pas parvenu à reprendre correctement le ballon en pivot (3e).

Pire, la vitesse, notamment de Tamboura, a posé quelques soucis au champion d’automne. Et cela même si la plus grosse occasion visiteuse est intervenue sur un coup franc direct de Soilihi, boxé par Basilio (17e).

Quelques minutes plus tard, ce même Basilio a encore dû intervenir sur un centre-tir, alors qu’il est ensuite sorti de sa surface, repoussant le danger de la tête.

Le milieu de terrain ruthénois était clairement à la peine, avec notamment les habituels remplaçants voire réservistes Diemé et Douillard, respectivement un peu juste et pas en vue.

L’absence de Pierre Ruffaut (suspendu), et sa technique, a, comme le 15 décembre dernier, fait défaut au Raf.

Le niveau général, en terme de jeu comme d’intensité, était loin hier de certaines soirées rue Vieussens cette saison. Une reprise en douceur donc. Et il faudra faire mieux dès vendredi face à Grenoble.

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