Musique : Margot Panek a plus d’une corde de violon à son art

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Centre Presse Aveyron

La jeune Gageoise est passionnée de violon depuis son plus jeune âge. Ancienne élève du Conservatoire de l’Aveyron, elle a aujourd’hui intégré l’orchestre du Conservatoire de Toulouse.

Née voilà dix-sept ans, Margot Panek vit à Gages-le-Bas depuis toujours. Après ses années de scolarité au village puis au collège des Quatre-Saisons, à Onet-le-Château, elle est aujourd’hui en classe de première au lycée Saint-Sernin de Toulouse. Pourquoi à Toulouse ? Tout simplement parce que Margot poursuit dans la cité des violettes des études musicales.

C’est à l’âge de huit ans qu’elle découvre son attirance pour le violon. Sylvie et Jean-Claude, ses parents, décident de l’inscrire au Conservatoire de l’Aveyron. Là, Margot trouve sa vocation. « Je veux être violoniste », déclare-t-elle à ses parents. Ses deux professeurs ruthénois l’encouragent à poursuivre dans cette voie.

Margot passe alors avec succès le concours d’entrée au Conservatoire de Toulouse en 2016. Pour lui donner toutes ses chances, elle bénéficie alors d’horaires aménagés: études « normales » le matin, avec malgré tout des cours spécialisés (histoire de la musique et analyse) et les après-midi entièrement consacrés à la musique.

Premières distinctions

Margot veut passer un bac TMD (technique musique danse) afin de devenir professionnelle. Elle tentera de réussir l’examen, lors de ce mois de mai, qui lui permettra de rentrer en cycle spécialisé dans le but d’obtenir le diplôme d’études musicales (DEM).

La jeune Gageoise a déjà remporté quelques distinctions dont un deuxième prix au concours international Marie Cantagril, en 2013. Aujourd’hui, Margot est violoniste au sein de l’orchestre du Conservatoire de Toulouse. Elle fait également partie d’un quatuor de musique de chambre - une prestation devant un jury comptera pour l’examen de fin d’année.

Ses professeurs toulousains croient en elle
Margot a aussi eu l’honneur de jouer avec trois de ses amies devant le quatuor Arod, mondialement connu. Pour arriver à de tels résultats, elle joue entre trois et six heures par jour. « J’ambitionne de continuer d’apprendre dans un conservatoire supérieur, soit à Paris, soit en Allemagne, annonce-t-elle, Mais là, ce ne sera pas un examen qui m’attendra mais un très gros concours et la concurrence sera forcément très sérieuse. » Ses deux professeurs toulousains, d’origine russe, voient en elle une future très grande violoniste.

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