Rallye du Rouergue 2018 : quelles sont les nouveautés de la 45e édition ?

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Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

A quinze jours du départ de la 45e édition du rallye du Rouergue, revue de détail des nouveautés de l'épreuve aveyronnaise comptant pour le championnat de France. 

Pour cette 45e édition du rallye du Rouergue qui se déroulera du 5 au 7 juillet, les organisateurs ont fait le choix de la nouveauté. Revue de détail de cette édition 2018. 

Un final à Rodez ... 

Si habituellement, l'épreuve de Moyrazès venait clôturer le rallye, cette année les organisateurs ont voulu innover avec une ultime spéciale chronométrée ( 1,4km) à Rodez. Le départ sera donné sur le parking d'Aquavallon. Après plusieurs chicanes, les pilotes emprunteront la route de Moyrazès en direction du centre-ville pour une arrivée, boulevard du 122e, à hauteur du parking souterrain de la place des Rutènes. Devant les pentes enherbées du musée Soulages où le public devrait se presser pour assister au spectacle. 

... devant les caméras de Canal +

Postées sur les routes du rallye tout au long du week-end, les équipes de Canal+ viendront en Aveyron pour cette 45e édition qui fera l'objet d'un reportage de 40 minutes, diffusé le 8 juillet sur la chaîne. "Un joli coup de projecteur pour l'épreuve, la ville et plus généralement le département", se félicite le nouveau patron du rallye du Rouergue Gérard Fournier.  

Sébrazac revient dans la course

Avant cette étape bonus, les engagés commenceront par une nouvelle spéciale de 9km entre Saint-Julien-de-Rodelle et Sébrazac. Un tracé que les pilotes empruntaient il y a 10 ans et qu'ils auront, pour certains, l'occasion de retrouver cette année avant d'enchaîner sur la spéciale la plus longue du championnat de France (34 km) entre Campouriez et Florentin. La troisième spéciale partira de Laissac pour rallier Sévérac-l'Église en 13 km.

Samedi, après la spéciale entre Trémouilles-Salmiech, la plus rapide du rallye, "légèrement modifiée par rapport à l'an dernier avec un gros freinage pour attaquer la bosse de Carcenac", explique Gérard Fournier, les engagés feront chauffer la gomme entre Sainte-Juliette et Calmont avant de se frotter à la spéciale n°9, le "juge de paix", entre Luc-la-Primaube et Moyrazès. 

Un plateau relevé...  

Si la fin des inscriptions est fixée au 25 juin, le plateau s'annonce déjà très relevé. Dernier vainqueur, Yoann Bonato sera là pour remettre son titre en jeu au volant  la nouvelle C3 Citroën. Dans la catégorie de "ceux qui vont vite", développe le directeur de l'épreuve, fier de compter sur une vingtaine de voitures catégorie R5, le must en la matière, notons la présence de Bryan Bouffier, assurément la tête d'affiche de cette édition. Lui qui a notamment participé au Monte-Carlo et au Tour de Corse caracole actuellement en tête du championnat de France Asphalte 2018 devant le même Bonato et un habitué du rallye, vainqueur de l'épreuve en 2011, Pierre Roché.   

Pilote officiel chez Peugeot Sport engagé sur le Championnat d’Europe des Rallyes (FIA ERC) en catégorie U28  , le Haut-Savoyard Laurent Pellier fera aussi sa seule apparition de la saison sur l'asphalte français. Vainqueur du dernier rallye des vins de Champagne, le Nancéien Quentin Giordano s'alignera aussi au départ. De même que le double champion du monde JWRC et WRC-3 en 2015, Quentin Gilbert, actuel sixième du championnat de France, devant le même Giordano.  Quatrième du championnat, Jérémy Ancian viendra lui aussi défendre ses chances sur les routes aveyronnaises. 

... et un phénomène !

Vice-champion du monde JWRC en 2017 pour sa deuxième année en rallye, Nicolas Ciamin a gravi les échelons les uns après les autres. Soutenu par Abarth en championnat de France, engagé en WRC 2 sur une Hyundai i20 R5 du Sarrazin Motorsport, l’Espoir Echappement 2014, sera assurément l'attraction de cette 45e édition. Opposé avec sa belle italienne à une forte concurrence avec les Porsche GT+ de Patrick Rouillard et Claudie Tanghe, le Niçois de 20 ans, a réussi l'exploit d'accrocher un podium sur le dernier rallye de Sardaigne en WRC2. Une précocité qui fait qui de lui le digne successeur d'un Loeb ou d'un Ogier, même si lui, ne cache pas sa préférence pour le premier.  

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