Face à l’ESSG, Rodez doit monter en puissance

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    Rodez doit monter en puissance
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Rui Dos Santos

Après deux journées, le compteur de victoires est toujours vierge pour les sang et or. Pour le débloquer, ce soir, à Saint-Gratien face à l’ESSG, ils devront se faire violence dans les impacts et se montrer plus vigilants sur les coups de pied arrêtés.

S’il serait un peu (trop) exagéré de dire qu’ils hantent ses nuits, il faut toutefois reconnaître que les coups de pied arrêtés perturbent actuellement les journées de Laurent Peyrelade.

Et pour cause, puisque Rodez a encaissé trois buts en National cette saison - deux lors du nul initial (2-2) à Lyon-Duchère et un pour la défaite à domicile (1-0) face à Cholet - et tout est parti à chaque fois d’un coup de pied arrêté. " C’est dans la tête, insiste l’entraîneur sang et or. On peut parler de manque de vigilance et de “grinta”, mais l’important est de trouver des solutions ".

Pour le technicien, l’urgence est d’autant plus grande que Rodez se déplace, ce soir à 20 heures, à l’entente Sannois-Saint-Gratien, " une formation qui compte beaucoup de grands gabarits ". " ça va “piquer” et si on ne rivalise pas dans les airs, on pourrait avoir de mauvaises surprises, poursuit-il. C’est un bon test pour savoir où on en est au niveau de l’agressivité, de la mentalité, des sacrifices. Si on ne se fait pas violence dans les impacts, on va souffrir ".

" Je cherche un “aboyeur” ! "

Mais, au-delà de la gestion des coups de pied arrêtés, encadrement technique et joueurs sont divisés, ou plus précisément partagés, sur la façon de défendre. Alors que Laurent Peyrelade est convaincu que " l’équipe n’est pas taillée pour défendre bas ", certains éléments ne sont pas de cet avis.

" On échange et je vais mettre les garçons devant leur responsabilité, insiste l’entraîneur. On va essayer des choses à Saint-Gratien et on tranchera en fonction du résultat ". Le discours serait-il le même si Pierre Bardy était opérationnel ? " Si édouard Daillet était là, on n’aurait pas ce débat, analyse le technicien. Pierre est certes pareil, mais ce n’est pas un commandant. Je cherche un “aboyeur” pour diriger les opérations ".

En attendant de trouver ce " patron ", il a reconduit les seize de vendredi dernier, à deux exceptions près : Mathieu Guerbert et Alexis Peyrelade sont restés à la maison, tandis que le jeune papa Michel Ramon et Loïc Coupin sont montés hier dans l’avion.

 

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