Fipem de Millau : « Sur le plan sportif, je n’ai plus grand-chose à dire »

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    « Sur le plan sportif, je n’ai plus grand-chose à dire »
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CORRESPONDANT

Laurent Rougier a évalué le Fipem pour la Fédération française.

Pendant cinq jours, il a assisté aux compétitions. Observé le travail des juges et des officiels. Laurent Rougier était délégué fédéral sur le Fipem. Son objectif était d’évaluer l’organisation.

Vous étiez à Millau pour noter le Fipem. En quoi cela consiste ?

Noter c’est un bien grand mot. Je suis là pour être le garant du bon déroulement de la compétition au niveau fédéral. Après, je fais un compte rendu pour voir ce qui va et ce qui ne va pas. Mais je suis surtout là pour accompagner les organisateurs pour que l’année suivante ils améliorent les petits points souhaités par la Fédération. Je suis à Millau depuis trois ans. Ça a beaucoup évolué. Les organisateurs ont fait d’énormes progrès et c’est désormais une très belle compétition.

Par rapport à l’année dernière quelles évolutions avez-vous vu ?

L’éclairage, déjà. Mais il y a aussi eu beaucoup de progrès sur les terrains. Honnêtement, sur le plan sportif, je n’ai plus grand-chose à dire.

Qu’est-ce qui reste encore à revoir ?

Il y a toujours des petites choses. Je pense qu’ici c’est surtout le graphique qui peut progresser. Les bénévoles sont très dévoués, mais on peut encore évoluer un peu. Millau fera du long chemin s’il continue comme ça.

Le premier jour, lors de l’inauguration, vous avez incité les organisateurs à se rapprocher du milieu de la pétanque. Que signifiait ce message ?

Ici, les organisateurs qui s’occupent du Fipem sont très dévoués et commencent à apprendre le monde boulistique, qui n’est pas facile. Il faut que tout le monde travaille ensemble pour avoir de très belles compétitions en Aveyron. Espalion en est une très belle, Millau peut le redevenir, je n’en doute pas. Il faut que le monde bouliste se rapproche du Fipem pour les aider et leur conseiller des améliorations. C’est un travail en commun.

Vous représentez la Fédération, qui vise de devenir un sport olympique en 2024, qu’est-ce que les concours comme Millau peuvent apporter dans cet objectif ?

C’est une question d’image. Si toute l’année ces concours nationaux et internationaux donnent une belle image de la pétanque, le CIO verra qu’on fait des efforts et en 2024 on sera au JO à Paris.

Qu’est-ce que ça apportera d’être sport olympique ?

C’est toujours une petite notoriété supplémentaire. On passera le message que c’est un sport qui a, pour les joueurs de haut niveau, de l’exigence physique et mentale comme dans d’autres disciplines sportives. Ça nous apportera de la reconnaissance.

 

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