Transcastonétoise : la deuxième était la bonne pour Vincent Bouzat

  • Vincent Bouzat a pu gérer la difficulté finale, la montée des escaliers vers la ligne d’arrivée, grâce à l’avance qu’il avait prise auparavant.
    Vincent Bouzat a pu gérer la difficulté finale, la montée des escaliers vers la ligne d’arrivée, grâce à l’avance qu’il avait prise auparavant. Photo J-L.B. - CPA
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Romain Gruffaz

Quatrième il y a trois ans pour sa première participation à la Transcastonétoise, Vincent Bouzat s’est imposé haut la main, hier matin.

Pour sa quinzième édition, la Transcastonétoise a proposé, hier matin, un parcours inédit dans sa seconde moitié (du fait des travaux de « déplacement » du stade municipal d’Onet-le-Château), un peu plus long que les années précédentes (21,77 km contre 21,1) et aux faux airs de trail urbain compte tenu de la présence, à la fin du tracé, d’un escalier à gravir pour rallier l’arrivée aux Costes-Rouges. Un profil qui a parfaitement correspondu aux qualités de Vincent Bouzat, qui s’est imposé à sa main et haut la main, en reléguant son premier poursuivant, Nicolas Boyer, à plus de deux minutes.

« On est rapidement partis à trois, avec Simon Dubocage et Nicolas Boyer. J’avais déjà battu le second mais jamais le premier. Au bout de dix kilomètres, dans une côte, j’ai accéléré pour les distancer. Le plus dur a été de faire le trou avec eux car tous deux jouent la gagne au challenge. J’y suis parvenu et j’ai ensuite géré les dix derniers kilomètres, en allant à mon rythme.Le passage par les escaliers à la fin était sympa mais dur ; il faisait vite monter le rythme cardiaque », a-t-il expliqué après la ligne d’arrivée, lui qui s’était classé quatrième pour sa première participation à l’épreuve, il y a trois ans, et soixante-huitième de Marvejols-Mende, en Lozère, cet été.

Des deux autres membres du trio de fuyards, seul Nicolas Boyer est parvenu à terminer à l’une des trois premières places, mais il a dû rapidement s’avouer vaincu face à la supériorité de Bouzat.

« C’est parti assez fort. J’ai essayé de suivre Vincent et Simon (Dubocage, NDLR) mais j’ai eu du mal jusqu’au onzième kilomètre. Simon a eu un petit coup de moins bien et de mon côté, j’ai essayé de revenir sur Vincent mais il était au-dessus. Ce n’est pas n’importe qui et il a réalisé une belle course. La seconde partie de la course, qui était nouvelle, était un peu plus typée trail, ce qui m’a plu, notamment le passage dans les escaliers, qui rappelait la montée Piton », a déclaré Nicolas Boyer.
à noter que chez les femmes, la victoire est revenue à Laurence Montes, qui a pris la trente-septième place du classement général, en un temps d’1h44’’.

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